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mercredi 29 décembre 2010

_____Pourquoi la décision du conseil constitutionnel n'est pas juridiquement fondée.. Côte d'Ivoire : Réflexion sur la validité juridique de la décision du conseil constitutionnel

Côte d'Ivoire : Réflexion sur la validité juridique de la décision du conseil constitutionnel 29/12/2010



Pourquoi la décision du conseil constitutionnel n'est pas juridiquement fondée



Par Mamadou Ismaila Konaté



© cbsnews.com




1- La confusion électorale ivoirienne sur fond de déni de démocratie et son corollaire, le fort risque d'implosion sociale sur fond ethnique, vient subitement remettre à l'ordre du jour, la sempiternelle interrogation de la capacité réelle de notre Continent, de nos Etats et des leaders politiques à prendre en main la construction démocratique et institutionnelle par la mise en œuvre des principes nécessaires à l’instauration d’un Etat de droit, de paix, de justice et d’équité.

2- Au terme d’une crise militaire et politique qui dure depuis près d’une dizaine d’années, les leaders politiques ivoiriens semblent donner la preuve de leur incapacité à mener à bien un processus électoral, pourtant mis en œuvre à coup de plusieurs milliards de francs, provenant essentiellement de la communauté internationale.

3- Cette confusion créée en Côte d’ivoire est le fait de deux institutions :

- La CEI qui a déclaré Alassane Dramane Ouattara, vainqueur du duel du second tour, avec un peu moins de cinquante cinq pour cent (55%) des voix et,

- Le Conseil constitutionnel, qui a déclaré Laurent Gbagbo vainqueur avec cinquante un pour cent (51%) des voix.

Une même élection, deux vainqueurs qui sont pour l’un et pour l’autre le vaincu du vainqueur et le vainqueur du vaincu.

Le Conseil constitutionnel a trouvé le moyen, en violation de la loi et du bon sens, d’invalider partiellement le scrutin, d’exercer à sa manière "un pouvoir de réformation" qu’il n’a pas






Paul Yao N'dré, président du conseil constitutionnel © getty




3-1 A la confusion politique vient s’ajouter désormais la confusion institutionnelle et électorale.

3-2 Malgré les nombreux efforts déployés par les ivoiriens, avec l’appui notamment de la communauté internationale pour adapter le cadre politique et institutionnel au contexte des élections générales de 2010, les institutions républicaines ivoiriennes ne se sont pas réellement départies de leurs apparats partisans. Certaines d’entre elles ont même manqué de neutralité dans la compétition politique et électorale.

aucun texte, aucun engagement ou accord international ne procure au Conseil constitutionnel le pouvoir de se substituer à la CEI, dans la proclamation des résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle en Côte d’ivoire. Cette prérogative revient légalement à la CEI, et à elle seule





3-2-1 Malgré le "toilettage politique et institutionnel", le maintien du Conseil constitutionnel dans la forme de l’article 89 de la Constitution ivoirienne a constitué une erreur monumentale, à l'origine de certaines difficultés de l’heure. Au total, six Conseillers composent le Conseil constitutionnel ivoirien. Sur les six membres, trois, dont le Président de l’institution, sont nommés par le Président de la République et les trois autres par le Président de l'Assemblée nationale. Sans que personne ne le relève en son temps, par ce mécanisme, le Conseil constitutionnel s’est trouvé composé de membres exclusivement nommés par Laurent Gbagbo et Mamadou Koulibaly, Président de l’Assemblée nationale. Or, ces deux personnalités ivoiriennes sont toutes deux issues du même parti, le Front Populaire Ivoirien (FPI) de Gbagbo.

3-2-2 De façon certaine, une telle configuration paraissait peu ou mal adaptée au contexte ivoirien d’après crise. Elle était d’autant plus inadaptée que le Conseil constitutionnel était appelé à jouer un rôle éminemment important en matière de contentieux électoral. Pour cette raison, ses membres devraient nécessairement se trouver à équidistance des contingences politiques, en tous les cas, loin de tous soupçons partisans. Etait-ce le cas ? Pas si sûr !



3-2-3 D’ailleurs, la partialité tant redoutée des membres du Conseil constitutionnel a très vite surgit. Ce fut le cas lorsque le Président du Conseil constitutionnel s’est prononcé publiquement dès la proclamation des résultats provisoires du second tour de l’élection par la CEI, pour qualifier ceux-ci de « nuls et non avenus ». En cela, il a préjugé.

Or, pour un juge, exprimer préalablement son opinion personnelle par rapport à un dossier avant le jugement est une cause de disqualification empêchant ce juge de connaître de l’affaire. Dès lors, l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel, avec à sa tête ce président qui a opiné ne pouvait « qu’être entaché de suspicion". Cette attitude de cette personnalité n’est-elle pas à l’origine de la confusion générale née au sujet de la CEI et du Conseil constitutionnel, notamment pour ce qui est de leurs pouvoirs respectifs en matière de proclamation des résultats électoraux ? Et quels résultats ?

Laurent Gbagbo et son camp ont fait le choix de l’illégalité en exerçant une voie de fait politique. Par ce moyen, ils tentent d’imposer aux ivoiriens et sous le regard impuissant et habituellement désabusé de la communauté internationale une situation de fait





3-2-4 Au sujet de la proclamation des résultats électoraux, le troisième alinéa de l’article 32 de la Constitution ivoirienne indique que : "le Conseil constitutionnel contrôle la régularité des opérations du référendum et de l'élection des représentants du peuple…» dont l’élection du Président de la République. Le même texte, en son dernier alinéa, confie à une Commission indépendante "l’organisation et la supervision …des élections…dans les conditions prévues par la loi". L’article 94 de la même Constitution confère également au Conseil constitutionnel, le pouvoir de statuer sur "les contestations relatives à l’élection du Président de la République..." et, de proclamer "les résultats définitifs des élections présidentielles".



Youssouf Bakayoko, président de la CEI




3-2-3-4-1 La mission ainsi confiée au Conseil constitutionnel par la Constitution ivoirienne pour ce qui est de l’élection présidentielle est de trois ordres :

- se prononcer sur l’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle par rapport aux conditions fixées pour être candidat ;

- trancher les contestations soulevées à l’occasion de l’élection présidentielle ;

- proclamer les résultats définitifs des élections présidentielles.

3-2-3-4-2 La Commission Electorale Indépendante (CEI) quant à elle, est chargée de la proclamation provisoire ou définitive des résultats de toutes les élections. Pour la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle, tout comme au premier tour, il est apparu bien clairement aux yeux de tous que la CEI a dépassé le délai légal de trois jours que lui fixe la loi.

L’argument du caractère impératif du délai rappelé par le Président du Conseil constitutionnel n’est d’ailleurs fondé sur aucun texte qui soit mentionné dans la décision de proclamation de résultats





C’est ce dépassement de délai qui a été analysé au second tour comme un cas de déchéance, une forclusion ne permettant plus à la CEI selon le Président du Conseil constitutionnel, de proclamer les résultats provisoires. Une aubaine pour la majorité présidentielle (LMP) réunie autour du candidat Laurent Gbagbo pour demander l’intervention du Conseil constitutionnel, pour proclamer les résultats définitifs, sans aucune référence aux résultats provisoires.

3-2-3-5 L’attitude du Conseil constitutionnel agissant en commandite est apparue à bien des égards comme anormale, curieuse et très peu orthodoxe pour les raisons qui suivent :



Laurent Gbabgo




3-2-3-5-1 Malgré le fait qu’il n’a pas été formellement sollicité par la CEI pour obtenir une prolongation des délais, comme la loi le prévoit chaque fois que la CEI estime être dans l’impossibilité de proclamer les résultats dans les délais fixés, il est tout de même curieux que le Conseil constitutionnel intervienne au motif que les délais fixés sont expirés.

Or, ces délais ont été dans les mêmes conditions expirés au premier tour, sans donner au Conseil constitutionnel quelque occasion d’incursion dans la procédure électorale. En intervenant au motif que les délais en matière de proclamation de résultats ont un caractère impératif relève d’une mauvaise foi patente. Manifestement, les raisons justifiant l’empêchement de proclamer les résultats sont apparues de manière évidente, aux yeux de tout le monde, sauf des membres du Conseil constitutionnel.

3-2-3-5-2 L’argument du caractère impératif du délai rappelé par le Président du Conseil constitutionnel n’est d’ailleurs fondé sur aucun texte qui soit mentionné dans la décision de proclamation de résultats. Le pouvoir de substitution du Conseil constitutionnel pour combler un soit disant retard de la CEI dans la proclamation des résultats provisoires n’est fondé sur aucun texte ni constitutionnel, ni légal.

En clair, la démarche du candidat Laurent GBAGBO et de son camp ne visait rien d’autre qu’à créer avec le soutien d’un Conseil constitutionnel partisan, une apparente confusion qui leur aurait permis de s’installer en tant que "président" ou de se maintenir au pouvoir sur des bases juridiques totalement fausses et contestables en droit.

3-2-3-5-3 Qui plus est, il s’est trouvé des personnes pour venir défendre, voire expliquer le bien fondé de la démarche de LMP qui ressemblait plus à une perversion du droit et de la loi qu’à une interprétation ou une tentative. Mes Confrères KOUREISSY et BOURGY se sont vite lassés des explications incohérentes et inaudibles du plus grand nombre. Mais il est bien vrai qu’il y a en pratique ceux qui s’intéressent au droit « légal » et ceux que le droit « spectacle » intéresse. Laurent GBAGBO aura, lui, choisi de s’intéresser au droit « spectacle".



Paul Yao N'dré




4- La seconde opinion que m’inspire ce dernier point est que l’Afrique et les africains que nous sommes, avons mal et très mal en nos institutions, en notre droit, en nos lois. Nous avons de manière évidente, un rapport très difficile avec la loi, le droit et les institutions. Face à une telle situation, la seule interrogation qui vaille la peine d’être posée est la régularité du scrutin ivoirien. Les élections du second tour présidentiel en Côte d’ivoire ont-elles été sincères, régulières et acceptables au sens du droit ?

4-1 Pour répondre à une telle interrogation, il y a lieu de se reporter principalement au système de « certification », originalement conçue et remarquablement mise en œuvre en Côte d’ivoire. Pour rappel, la « certification » des élections en Côte d’Ivoire répondait en premier à une demande précise et insistante des parties signataires de l’accord de Pretoria de 2005, au nombre desquelles, Laurent GBAGBO. Pour traduire ce concept en réalité, la résolution 1765, adoptée en juillet 2007 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, a, en son paragraphe 6, à la suite de cet accord, confié au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies (RSSG), le mandat de procéder personnellement et exclusivement à la « certification ».

4-1-1 Par le biais de la « certification », le mandataire atteste que le processus électoral fournit toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’élections présidentielles ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales. Une telle démarche, plutôt innovante, a permis à certains de qualifier les élections générales en Côte d’ivoire comme étant sous « administration », sans doute pour les égos mal placés.

Ce sont les mêmes qui pensent également que le système démocratique n’est pas adapté au contexte africain sans pour autant proposer le système qui semble le mieux adapté à l’Afrique. En tous les cas, le meilleur système est celui qui préserve la paix, la justice, l’égalité de tous devant la loi, l’équité et le bonheur de tous. La certification n’est pas plus un moyen de mettre le système électoral ivoirien sous « administration » que la mise en place de la CENI ailleurs ou de la CEI en Côte d’ivoire. Ces dernières ne sont-elles pas en charge de l’organisation des élections de manière indépendante et autonome de tout y compris de l’Etat et de son administration ?



Choi Young Jin, responsable de l'ONUCI




4-1-2 Les élections en Côte d’ivoire ont été jugées, par le plus grand nombre des observateurs présents, comme étant régulières et les résultats sincères. Aucune déclaration importante n’est venue remettre en cause ni cette régularité, ni la sincérité du scrutin, encore moins les résultats du scrutin tels que proclamés par la CEI. La déclaration la plus significative n’est elle pas venue du « certificateur », en la personne du Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies ? Ce dernier contre tout, a dit avoir bien avalisé les résultats provisoires tels que proclamés par la CEI sans aucune réserve.

4-1-2-1 Est-ce à dire, comme le soutient LMP, que la « certification » est une forme d’ingérence dans les affaires intérieures de la Côte d’ivoire ? Un tel argument a été malheureusement repris de façon très malhabile par le Président Yaya JAMEH de Gambie. Ce dernier a cru, par l’expression de cette opinion solitaire, enfoncer le clou de l’argument de l’ingérence étrangère. Faux, un tel argument ne saurait prospérer en droit. D’ailleurs, malgré la certification des résultats des élections, les parties conservent la latitude de saisir le Conseil constitutionnel suivant les conditions et dans les formes prescrites par la loi ivoirienne.

5- La troisième opinion qui me vient à l’esprit est que le Conseil constitutionnel ivoirien est apparu dans le contexte ivoirien comme une institution plutôt partisane. Il a, par ses actions, visiblement agi au delà de ses pouvoirs et de ses prérogatives, mais le plus souvent en violation de la loi. Son objectif et le but poursuivi étaient de compromettre la bonne fin des élections et, partant, mettre en danger la sortie de crise en Côte d’ivoire.

5-1 Sinon, aucun texte, aucun engagement ou accord international ne procure au Conseil constitutionnel le pouvoir de se substituer à la CEI, dans la proclamation des résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle en Côte d’ivoire. Cette prérogative revient légalement à la CEI, et à elle seule.



Damana Pickass, empêchant l'annonce des résultats partiels © getty




5-1-1 Il n’en demeure pas moins vrai que cette dernière disposait tout de même d’un délai de soixante douze heures pour proclamer les résultats en sa possession. Elle ne l’a pas fait en raison sans doute de l’attitude plus que menaçante des partisans de LMP. Elle ne l’a pas fait dit-on, en raison des dissensions internes. Elle ne l’a pas fait en raison de la violence physique qui s’est exercée, notamment à l’endroit du porte-parole de la CEI lorsque celui-ci s’est hasardé à vouloir lire les procès verbaux transmis. LMP soutenait sans vraiment convaincre l’argument de la non-consolidation des résultats de la CEI.

La RTI, télévision nationale, elle même partisane, pour refuser de diffuser les moments de proclamation des résultats électoraux, n’a t-elle pas fini par lever le camp, en ordonnant à ses agents de débarrasser le plancher, ne laissant plus personne derrière elle sur le plateau de fortune monté au siège de la CEI pour la circonstance. Toutes ces attitudes préméditées et calculées étaient-elles véritablement constitutives de difficultés, de nature à amener la CEI à solliciter du Conseil constitutionnel, une prorogation de délai de proclamation des résultats ? En tous les cas, la CEI ne l’a pas jugé ainsi et n’a donc fait aucune demande au Conseil constitutionnel. Est-ce là une faute constitutionnelle ? Non !

5-1-2 Dès lors que la CEI a fait le choix de poursuivre le plus normalement du monde la procédure de proclamation des résultats du second tour, elle était encore dans les limites strictes de ses prérogatives et de ses pouvoirs. En cela, elle n’a en rien violé la loi en général et la loi constitutionnelle ivoirienne en particulier.

5-1-3 Malgré tout, le Conseil constitutionnel s’est autosaisi d’un dossier qui ne pouvait lui être transmis que par la CEI. Cette dernière pouvait le saisir après avoir proclamé les résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle. Sans proclamation de ces résultats provisoires, le contentieux serait inexistant au point que les membres du Conseil constitutionnel se seraient contentés de proclamer simplement l’élection du Président de la République, sur la foi des résultats provisoires proclamés par la CEI. La décision du Conseil constitutionnel serait dans ce cas sans appel. Il n’aurait pas plus de deux possibilités :

- valider les résultats provisoires et déclarer Alassane Dramane OUATTARA vainqueur et Président de la République de Côte d’ivoire,

Ou encore,

- les invalider et annuler le scrutin, à charge pour le gouvernement ivoirien de fixer une nouvelle date pour le scrutin, conformément aux dispositions constitutionnelles.



Alassane Ouattara © ap




Entre ces prescriptions de la loi constitutionnelle en Côte d’ivoire, le Conseil constitutionnel a trouvé le moyen, en violation de la loi et du bon sens, d’invalider partiellement le scrutin, d’exercer à sa manière « un pouvoir de réformation» qu’il n’a pas. En droit, la réformation est un pouvoir qui permet à une autorité ou un organe supérieur de faire disparaître une décision prise par une autorité ou un organe inférieur, tout en lui substituant sa propre décision. Au contraire de l’annulation, la réformation entraîne donc non seulement la mise à néant d’un acte administratif, mais en outre l’adoption, par l’autorité qui l’a mis à néant, d’une nouvelle décision qui se substitue à cet acte. En agissant ainsi, le Conseil constitutionnel s’est donné le moyen de procéder à l’annulation du scrutin dans les localités qui sont peu ou pas favorables à LMP. Du coup, sous l’alibi de la fraude, le Conseil constitutionnel pouvait facilement déclarer « son » candidat Gbagbo, vainqueur en lieu et place du véritable vainqueur Ouattara.

5-2 Visiblement, Laurent Gbagbo et son camp ont fait le choix de l’illégalité en exerçant une voie de fait politique. Par ce moyen, ils tentent d’imposer aux ivoiriens et sous le regard impuissant et habituellement désabusé de la communauté internationale une situation de fait. Ils comptent bien sur « l'usure du temps, la division et la lassitude » de cette même communauté internationale. Ils se disent que ce qui se passe en Côte d’ivoire s’est vu ailleurs, notamment au Zimbawe et pourquoi pas en Côte d’ivoire. Ils espèrent bien "qu'après les condamnations d'usage habituelles, les choses redeviendront comme avant". Pour ce faire, ils pensent qu’il leur "suffit donc de faire le dos rond".

Cette attitude de Laurent Gbagbo et de ses fidèles partisans qui jouent à fond "sur le ressort de la souveraineté ivoirienne" "violée" à leurs seuls yeux de "myopes-presbytes", mais aussi dénoncent les "ingérences étrangères au nom du refus du néocolonialisme" qui a le plus bénéficié à la Côte d’ivoire qui est le pays qui a le plus composé et bénéficié de la mansuétude de l’extérieur. Ce faisant, ils se comportent en marge de la loi, pour exercer et "affirmer" un pouvoir illégal et usurpé, ce qui est hautement condamnable. Il y va naturellement de la cohérence et de la crédibilité de cette communauté internationale qui doit appeler et rappeler au strict respect du droit et de la légalité.



6- Aujourd’hui plus que jamais, la chose qu’il faut dénoncer est en Côte d’ivoire et le sujet est Laurent Gbagbo Demain et après demain, le sujet et l’objet se déplaceront ailleurs, sans doute pas loin du Sénégal, peut être près de la Gambie, en tous les cas pas loin du Mali, dans les sillages du Niger, non loin du Nigéria, peut-être au Burkina Faso, après au Togo, puis au Bénin, sous le regard de l’Egypte, bref, sujet et objets de cette discorde ivoirienne se déplaceront en Afrique et dans le continent, sans que jamais l’on ne puisse dire exactement quand, ni où ni comment.

6-1 Les analystes politiques en Afrique doivent être capables de mener une réflexion complète sur le phénomène. Ils doivent être capables de l’accompagner en doctrine et théorie. La doctrine de "l'ingérence démocratique" est une des réponses à ces nombreuses violations constantes et répétées du droit, de la loi par la contestation de l’élection. Contre ces attitudes rien ne doit être négligée. Toutes les options allant des sanctions jusqu’au feu doivent demeurer possibles et envisageables.

Mamadou Ismaila KONATE Avocat à la Cour,Jurifis Consult



Email

mko@jurifis.com

Les émissaires de la CEDEAO reviendront de nouveau en Côte d’Ivoire 29/12/2010



Ils feront au président nigérian un compte-rendu de leurs rencontres avec les différentes parties de la crise ivoirienne



Par Redaction Grioo.com



Yayi Boni et Alassane Ouattara




Les trois présidents ouest-africains mandatés par la Cedeao pour rencontrer Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et le chef de l’ONUCI Choi Young Jin ont quitté Abidjan mardi soir. Réputés avoir de bonnes relations avec Laurent Gbagbo, Yayi Boni, Ernest Bai Koroma et Pedro Pires étaient venus effectuer une négociation de la dernière chance afin d’éviter une issue militaire à la crise ivoirienne.

Ils effectuent ce mercredi le compte-rendu de leur séjour en Côte d’Ivoire au président nigérian Jonathan Goodluck, qui est aussi le président en exercice de la Cédéao. "Le président de la Cédéao va négocier notre date retour. Mais elle s’effectuera bientôt", a déclaré le président du Cap Vert Pedro Pires.

Selon Alcide Djédjé, ministre des affaires étrangères du gouvernement Gbagbo, la seconde visite des émissaires de la Cedeao s’effectuera aux alentours du 2 janvier 2011.

Bien que Laurent Gbagbo ait affirmé que les trois émissaires de la Cedeao seraient accueillis en "frères", Ahoua Don Mello, porte-parole de Laurent Gbagbo a critiqué à l’avance les ingérences étrangères dans les affaires de la Côte d’Ivoire, évoquant de la "délinquance politique".




Le Mali dément avoir aidé au paiement des fonctionnaires ivoiriens 29/12/2010



Un journal ivoirien affirmait que le Mali avait donné un "coup de pouce" à Laurent Gbagbo



Par Panapress



Amadou Toumani Touré, président du Mali © getty




Le président malien, Amadou Toumani Touré, a catégoriquement démenti lundi après-midi (27/12/10) à Bamako, lors de la cérémonie de présentation de vœux de la presse nationale au président de la République, les allégations d’un journal ivoirien qui lui attribuait le "coup de pouce" qui aurait permis à Laurent Gbagbo de payer les salaires des fonctionnaires et autres salariés de l’Etat ivoirien. Le chef de l’Etat malien a précisé qu’en sa qualité de président en exercice de l’UEMOA (Union économique monétaire ouest-africaine) il a un rôle politique à jouer, en concertation avec ses pairs et que les aspects techniques ne relèvent ni de sa compétence, ni de sa signature.

"Je n’ai pas donné d’instruction, je n’ai pas pouvoir de le faire et personne ne me l’a d’ailleurs demandé", a-t-il déclaré avant de s’interroger "Pourquoi cette malveillance ? Si j’avais eu ces milliards, j’aurais su comment les dépenser utilement pour notre pays".

Le président malien a précisé par ailleurs qu’il aurait pu laisser ce mensonge mourir de "son propre venin", si des Maliens installés en Côte d’Ivoire n’avaient pas fait part de leur inquiétude pour leur sécurité et pour leur vie,ainsi que leur crainte d’éventuelles représailles. "Nous avons frôlé une catastrophe", a-t-il souligné en parlant des Maliens installés dans certaines zones de la Côte d’Ivoire.



Le Mali




De son côté, dans un communiqué de presse publié samedi dernier, l’Agence nationale de la BCEAO au Mali avait également démenti l’information publiée au journal ivoirien "Le Nouveau Réveil" en date du vendredi 24 décembre, selon laquelle la direction de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au Mali serait intervenue dans le paiement des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat de la République de Côte d’Ivoire sur instruction du président de la République du Mali, président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.

La direction nationale de la BCEAO a tenu à préciser à cette occasion qu’aucun mouvement de fonds n’est intervenu entre les agences de la BCEAO au Mali et certaines banques de la Côte d’Ivoire sur ordre de la direction nationale, visant à améliorer les comptes de ces banques" et qu’aucune instruction n’a été donnée par la direction nationale de la BCEAO au Mali pour des mouvements, via la direction nationale de la Côte d’Ivoire, de comptes appartenant à des banques citées par le "Nouveau Réveil".

Alain Toussaint sur France Inter : ''il faut nouer le dialogue'' 28/12/2010



Le conseiller de Laurent Gbagbo a défendu et expliqué la position du président sortant lors d'une interview avec la journaliste Pascale Clark



Par Redaction Grioo.com



Alain Toussaint sur France Inter




Interviewé par Pascale Clark sur la radio française France Inter, Alain Toussaint, conseiller de Laurent Gbagbo est revenu sur la situation en Côte d’Ivoire.

Selon lui, les déclarations intempestives de la communauté internationale à l’égard du président Gbagbo contribuent à crisper la situation (...) alors que c’est Alassane Ouattara qui devrait être l’interlocuteur du président Gbagbo. Pour Alain Toussaint, le conseil constitutionnel, qui a pris la décision controversée de proclamer vainqueur Laurent Gbagbo était neutre malgré le fait que son président soit un proche de ce dernier. Il a ajouté qu'En France et aux Etats-Unis, les conseils constitutionnels étaient souvent présidés par des personnalités du même bord politique que le pouvoir en place. "Cette situation n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire" a t-il renchéri, soulignant que la CEI (Commission Electorale Indépendante) était contrôlée à 90% par l’opposition.

Selon le conseiller du président Gbagbo, les Nations-Unies n’ont pas joué leur rôle en Côte d’Ivoire depuis 2002, date du déclenchement de la crise politico militaire, mais ont soutenu un putsch qui a commencé en 2002, et "qui est en réalité le putsch le plus long du monde puisqu’il a duré huit ans" Pour Alain Toussaint, l’ONU soutient Ouattara parcequ’elle est instrumentalisée par une coalition qui veut "faire main basse sur la Côte d’Ivoire et ses richesses".

A la question de Pascale Clark qui voulait savoir comment le camp Gbagbo allait se sortir de cette situation alors qu’il était quasiment opposé au reste du monde, Alain Toussaint a répondu : "Il faut saisir l’offre de dialogue lancée par Laurent Gbagbo car l’ère n’est plus à la "recolonisation (...). Sous le couvert de l’ONU, il s’agit de l’impérialisme...et nous disons non".

Commentant les déclarations de Guillaume Soro selon lesquelles il fallait recourir à la force, Alain Toussaint a estimé que l’ancien premier ministre et chef rebelle voulait sous-traiter le renversement du président Gbagbo auprès de la Cedeao et des puissances africaines sous le couvert d’une opération décidée par les Nations-Unies.

Au cours de l'émission, Pascale Clark a diffusé des déclarations de l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, qui a reconnu la victoire d’Alassane Ouattara en disant "les résultats des élections sont clairs et je supplie M. Gbagbo de les accepter et de transférer les pouvoirs à M. Ouattara. Il doit accepter les avis des différents observateurs et de la communauté internationale selon lesquels Alassane Ouattara a gagné. Il va subir une telle pression que je ne crois pas qu'il puisse tenir."

Répondant à ces propos, Alain Toussaint a déclaré : "Nous avons beaucoup de respect pour Kofi Annan, mais il fait sans doute lui aussi partie de la coalition internationale que nous dénonçons".

Vous pouvez voir en entier l’interview d’Alain Toussaint chez Pascale Clarke ci-dessous.



Vidéo : Alain Toussaint, conseiller de Laurent Gbagbo, revient sur la situation en Côte d’Ivoire

Alain Toussaint envoyé par franceinter. - L'info internationale vidéo.

5/



La manifestation Pro-Gbagbo prévue mercredi reportée 28/12/2010



Afin de donner une chance à la diplomatie selon Charles Blé Goudé



Par Redaction Grioo.com



Charles Blé Goudé le 7 décembre 2010 au palais présidentiel




Une grande manifestation des partisans de Laurent Gbagbo prévue pour ce mercredi (29/12/10) à Abidjan a été reportée. Charles Blé Goudé, chef des jeunes patriotes avait appelé à la mobilisation. Mais il a fait savoir ce mardi que la manifestation avait été annulée afin de "donner une chance à la diplomatie en marche".

Nommé ministre de la jeunesse dans le dernier gouvernement, Charles Blé Goudé a également déclaré qu’il avait eu vent de "rumeurs" évoquant des "tentatives d’infiltration d’éléments armés d’armes blanches" ayant pour but de provoquer des incidents lors de la manifestation :

"je ne veux pas donner à nos adversaires l’occasion de réussir leur guerre civile" a précisé Blé Goudé, en disant souhaiter que les Ivoiriens puissent passer tranquillement les fêtes de fin d’année. Anne Ouloto, porte-parole d’Alassane Ouattara, a accueilli favorablement le report de la manifestation : "Nous nous félicitons de cette sage décision de M. Blé Goudé, mais il faut qu’il aille plus loin et encourage M. Gbagbo à se retirer de façon pacifique".

Charles Blé Goudé est sous le coup de sanctions du conseil de sécurité de l’ONU (gel d’avoir et interdiction de voyage depuis le 7 février 2006), et figurait dans une note de l’ambassade des Etats-Unis publiée sur wikileaks intitulée "The New Blé Goudé" où son nouveau positionnement d’homme politique "responsable" était analysé. Lundi, une grève générale, demandée par le camp d’Alassane Ouattara, n’avait pas été suivie par la population préférant vaquer à ces occupations. Le lourd bilan des affrontements dans le pays (plus de 173 morts) n'avait pas non plus incité à la mobilisation.




http://www.grioo.com/ar,cote_d_ivoire_reflexion_sur_la_validite_juridique_de_la_decision_du_conseil_constitutionnel,20314.html

http://www.grioo.com/

Rencontre encourageante entre Laurent Gbagbo et les émissaires de la Cedeao 28/12/2010



Une rencontre positive selon le président béninois Yayi Boni



Par Redaction Grioo.com






Laurent Gbagbo avec Yayi Boni, Pedro Pires et Ernest Bai Koroma, émissaires de la Cedeao © getty




Mise à jour 00h007 : Après avoir rencontré Alassane Ouattara, les trois émissaires de la Cedeao se sont de nouveau entretenus avec Laurent Gbagbo dans la soirée au palais présidentiel, pour des discussions d'environ une heure avant de quitter Abidjan

Article originel

Yayi Boni, Ernest Bai Koroma et Pedro Pires, les trois présidents mandatés par la Cedeao ont rencontré Laurent Gbagbo cet après-midi (28/12/10) à Abidjan lors d’une rencontre présentée comme la rencontre de la dernière chance avant une éventuelle offensive militaire de la Cedeao.

Selon les propos tenus par le président béninois Yayi Boni à la fin de la rencontre avec Laurent Gbagbo, celle-ci se serait "bien passée". La rencontre entre le président sortant et les trois présidents mandatés par la Cedeao a duré deux heures et demi.

Les trois présidents ont également brièvement rencontré le chef de l’ONUCI, Choi Young-Jin et devaient ensuite rencontrer Alassane Ouattara à l’hôtel du Golf, où il est retranché depuis plusieurs semaines. C’est à la suite de la visite des trois chefs d’Etat mandatés par la Cedeao que la grande marche pro Gbagbo, prévue pour mercredi a été reportée par Charles Blé Goudé, leader des jeunes patriotes et ministre de la jeunesse du gouvernement Aké N’gbo. Blé Goudé a affirmé que la marche avait été reportée pour donner « une chance à la diplomatie.»

Yayi Boni, Ernest Bai Koroma et Pedro Pires, réputés avoir de bons rapports avec Laurent Gbagbo, étaient arrivés ce matin à Abidjan. Lundi, l’Union Africaine avait annoncé la nomination d’un nouveau médiateur en la personne du premier ministre kenyan Raila Odinga. Ce dernier prévoyait de discuter avec Laurent Gbagbo, mais a précisé qu’il allait attendre l’issue de la rencontre entre le président sortant et les envoyés de la Cedeao.

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lundi 20 décembre 2010

____l'Afrique se meurt: Allégeance de l’Afrique à la France! impact négatif de ce que l’on appelle la Françafrique sur le développement intellectuel, matériel, politique, économique et social de l’Afrique francophone "indépendance"

Lors de l’émission Infrarouge diffusée le 16 décembre 2010 par France 2, les spectateurs de France et d’Afrique, mais surtout ceux de Côte d’Ivoire, ont pu voir l’impact négatif de ce que l’on appelle la Françafrique sur le développement intellectuel, matériel, politique, économique et social de l’Afrique francophone "indépendante".

Après le poids du Général De Gaulle et de Foccart, la Françafrique a évolué vers des relations plus politico-commerciales de Pompidou à Nicolas Sarkozy.

L'intérêt de l’émission sur la Françafrique est de montrer que, dans la crise ivoirienne, les peuples africains et les peuples ivoiriens ne représentent pas grand-chose, malgré les revendications "aboyantes" de leurs intellectuels et responsables politiques



Lucien Pambou

Pour une fois et de grâce il faut que les Africains qui analysent les relations entre la France et l’Afrique ne crient pas au loup français qui dévore la petite chèvre africaine. La chèvre africaine est complice car elle utilise les enjeux du monde (mur de Berlin et sa chute en 1989) qui a changé pour continuer à ne rien faire et à tout remettre sur le dos du loup français.

Laissons la métaphore et revenons aux humains. La réalité de la Françafrique est implacable dans le fonctionnement des régimes politiques en Afrique francophone. La Côte d’Ivoire n’y échappe pas car Gbagbo était complice de cette Françafrique. On a cru qu’en 2000, et comme d’habitude les Africains croient les discours enflammés de leurs dirigeants, que Gbagbo allait mener une politique de développement réelle de la Côte d’Ivoire.



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  • Laurent Gbagbo et Vincent Bolloré



Il avait, à son corps défendant, un certain nombre de contraintes : la partition du pays, le soulèvement des forces nouvelles, la discussion concernant la question de l’ivoirité liée à celle de la tenue des élections auxquelles devraient prendre part Alassane Ouattara. Gbagbo a été sanctionné par la Françafrique en 2004 quand l’armée française a tiré sur la petite flotte aérienne ivoirienne et sur |les populations ivoiriennes au nom de la légitime défense], après que les avions ivoiriens pilotés par des étrangers aient détruits l’école française en Côte d’Ivoire, ce qui a entrainé la mort de soldats français.

Au nom de la réalité du business, Gbagbo est revenu dans la Françafrique en accordant des concessions importantes aux entreprises françaises que sont Bouygues et Bolloré





Au nom de la réalité du business, Gbagbo est revenu dans la Françafrique en accordant des concessions importantes aux entreprises françaises que sont Bouygues et Bollore.

Le verdict des élections présidentielles 2010 a débouché sur une confusion entre la commission électorale (qui a déclaré Ouattara vainqueur, alors que sa mission était de fournir des résultats provisoires au Conseil Constitutionnel) et le Conseil Constitutionnel qui aurait dû respecter le délai constitutionnel de 7 jours en tenant compte des réclamations des partis pour déclarer le vainqueur de l’élection présidentielle.

En ne respectant pas cette règle et en désignant immédiatement Gbagbo vainqueur de l’élection au nom de certains tripatouillages dans certaines régions du Nord (ce qui reste à démontrer), le Conseil Constitutionnel a commis l’irréparable : la revendication par chaque camp de la victoire (Ouattara/Gbagbo) et la mise en place des conditions éventuelles d’une guerre civile, voire d’une partition entre le Nord et le Sud.


  • Goodluck Jonathan, président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO



L'intérêt de l’émission sur la Françafrique est de montrer que, dans la crise ivoirienne, les peuples africains et les peuples ivoiriens ne représentent pas grand-chose, malgré les revendications "aboyantes" de leurs intellectuels et responsables politiques.

L’émission sur la Françafrique a présenté une Afrique francophone pauvre, appauvrie volontairement par ses dirigeants qui préfèrent en situation de crise ou de paix transférer une partie des avoirs du pays sur leurs propres comptes et à l’étranger.

En revenant sur la crise ivoirienne, la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union européenne, les Etats Unis sont d’accord pour dire que Ouattara a gagné les élections présidentielles. Ils fondent cette victoire sur une intime conviction selon laquelle les élections se sont correctement déroulées et demandent à Gbagbo de céder le pouvoir très vite d’ici à la fin de la semaine, voire à la fin de la semaine prochaine.

Il ne suffit pas d’avoir des matières premières agricoles (café, cacao), d’en être le premier producteur mondial comme la Côte d’Ivoire, pour déclarer son indépendance




  • Pour bien convaincre Gbagbo, ils lui mettent un marché contraignant entre les mains : *

-le gel des avoirs financiers du Président, de sa femme et de son entourage –proche- à l’étranger, la demande éventuelle à ses filles qui se trouvent aux Etats Unis pour leurs études de quitter le territoire américain (on peut se demander au nom de quoi les filles sont responsables des agissements de leur père) et éventuellement une intervention de l’Union africaine sur le plan militaire avec bien sûr la logistique américaine et européenne.



© unep.org




Ce tableau complexe Françafrique/crise ivoirienne montre :

1. Malgré leurs grands discours et leur intelligence, les Africains en général et les Ivoiriens en particulier ne sont pas maîtres de leur existence et de leur destin quoiqu’ils disent. Il ne suffit pas d’avoir des matières premières agricoles (café, cacao), d’en être le premier producteur mondial comme la Côte d’Ivoire, pour déclarer son indépendance.

La vérité des affaires est terrible : les Ivoiriens ne maitrisent ni la production à grande échelle, ni les circuits de distribution, ni les marchés financiers, encore moins les marchés à terme des produits agricoles de Chicago. La réalité est terrible, le discours est difficile à entendre, mais c’est un discours réaliste. Il faut que les politiques africains arrêtent de raconter des histoires à leurs opinions publiques pour se faire élire. Le cas de la Côte d’ivoire peut être étendu à d’autres pays de l’Afrique francophone qui possèdent du pétrole, du diamant, du cuivre ou de l’uranium dans leurs sous-sols.

2. Les Africains doivent réfléchir autrement leurs relations avec la France. On ne peut taper sur la France qui depuis le Général De Gaulle ne défend que ses intérêts économiques. Ce qui est anormal c’est l’attitude des hommes politiques africains qui au nom de l'"ethnicisation" du pouvoir, de la non-prise en considération du développement public de leurs Etats autrement que dans leurs discours, laissent mourir de faim et dans la pauvreté leurs populations.

La plupart des dirigeants africains de l’Afrique francophone ont des avoirs à l’étranger. Qu’ils ne s’étonnent pas que les Occidentaux fassent pression sur la détention de ces avoirs pour les obliger à être aux ordres. Gbgabo comme les autres n’échappe pas à cette logique implacable





L’émission de France 2 Infrarouge sur la Françafrique est instructive à ce sujet : on voit des buildings signes de la modernité qui jouxtent des dépotoirs et des bidonvilles. Pauvre Afrique francophone !


  • Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié



3. La plupart des dirigeants africains de l’Afrique francophone ont des avoirs à l’étranger. Qu’ils ne s’étonnent pas que les Occidentaux fassent pression sur la détention de ces avoirs pour les obliger à être aux ordres. Gbgabo comme les autres n’échappe pas à cette logique implacable.

Il ne suffit pas de crier à l’impérialisme français au nom des intérêts ivoiriens pour avoir raison, dès lors que la Côte d’Ivoire s’est appauvrie pendant le règne de Gbagbo, et on peut penser qu’elle ne s’enrichira pas sous le règne de Ouattara si celui-ci remplace Gbagbo car il y a une logique et une malédiction africaine, quels qu’en soient les discours de dénégation : il faut donner des gages aux différents maîtres occidentaux aujourd’hui et asiatiques demain qui consolident le pouvoir avant de s’occuper de la population.

Les jeunes patriotes affidés de la rhétorique de Gbagbo sur la défense du territoire peuvent résister, mais pour combien de temps si l’Union africaine, instrumentalisée par les Etats Unis et l’Union européenne décidait d’agir militairement ?





4. Le Président Gbagbo peut résister comme l’a demandé son Ministre à la jeunesse Charles Blé Goudé. Les jeunes patriotes affidés de la rhétorique de Gbagbo sur la défense du territoire peuvent résister, mais pour combien de temps si l’Union africaine, instrumentalisée par les Etats Unis et l’Union européenne décidait d’agir militairement. L’armée ivoirienne n’y résistera pas car, non réellement formée au combat et aux stratégies militaires modernes, elle sera obligée de lâcher Gbgabo et de faire allégeance à Ouattara.


  • La Côte d'Ivoire sera t-elle plus riche sous Alassane Ouattara ? Pas sûr...

© AFR




5. Dans l’hypothèse où Ouattara accède au pouvoir, il doit prendre acte de la situation délicate créée par son arrivée aux affaires en rassemblant les Ivoiriens du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest en créant une commission vérité/réconciliation nationale pour réaffirmer l’unité de tous les Ivoiriens quelle que soit leur religion (chrétien ou musulman), leur appartenance régionale ethnique, en appelant autour de lui tous les Ivoiriens même ayant appartenus à l’équipe Gbagbo pour remettre la Côte d’Ivoire sur le chemin de la lutte contre la pauvreté et de la satisfaction des besoins essentiels (éducation, eau, nourriture, logement, électricité, infrastructures, hôpitaux, ... , fraternité ivoiro-ivoirienne)

6. Si Ouattara est le "vrai" Président des Ivoiriens, il faudra qu’il continue à méditer profondément sur ce qu’il sait déjà : les tenants et les aboutissants de la Françafrique et leurs impacts sur la gouvernance dans les Etats Africains indépendants à partir des années 60 et parmi lesquels la Côte d’Ivoire peut jouer un rôle important.

Le Président Ouattara, s’il est reconnu comme tel, saura t-il sortir la Côte d’Ivoire de cette problématique difficile : les rapports névrotiques entre la France et ses anciennes colonies, à savoir les pays Africains francophones ?

http://www.grioo.com/ar,de_la_francafrique_a_la_crise_ivoirienne_actuelle_un_meme_modele_l_allegeance_de_l_afrique_a_la_france,20257.html

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mercredi 15 décembre 2010

......Comment la Bible arrive t-elle à prédire un nouvel ordre mondial à la fin des temps ?.. et le jour suivant, et le jour suivant ne vient point.. Vite, quel heure est-il???..

Une guerre mondiale contre Israël

Voici, le jour de l'Éternel arrive, Et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. Zacharie 14:1-2

Cette prophétie de Zacharie est extrêmement précise et implacable : la nation juive sera la cible d'un conflit mondial : peut-on envisager que les conquêtes territoriales d'Israël provoqueront la colère des nations dirigées par le gendarme américain.

Lorsque Saddam Hussein a envahi le Koweit en 1991, toutes les nations se sont liguées contre l'Irak dans la guerre du Golfe.

Il est fort possible qu'une même sanction exécutive soit appliquée à l'encontre d'un état d'Israël trop conquérant. Cependant, Zacharie précise que des crimes contre l'humanité seront commis contre Israël (pillages, viols, captivité). Il y a donc une réalité supplémentaire à envisager : une guerre d'extermination antisémite. Cette prophétie ne doit pas être confondue avec la destruction de Jérusalem par les romains en l'an 70, car Zacharie précise que Jérusalem ne sera pas complètement détruite. Il annonce que son salut sera l'oeuvre du retour du Seigneur.

http://www.bibliorama.fr/expo_israel/israel_expo.htm

Apocalypse : 13 : 5 " Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois. 13 : 6 Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. 13 : 7 Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. 13 : 8 Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé. "



Oui, les Paroles dans le livre de l' Apocalypse sont véritablement celles de DIEU donnée à Jean à Patmos, notre Seigneur Jésus l' a affirmé solanellement. Puisque DIEU voit l' avenir du monde qu' IL a crée, il n' est pas difficile pour LUI de nous révéler ce qui doit arriver à la fin des temps.



Je vous rappelle qu' à mon avis, nous y sommes déjà et cette période dure sept ans ( du 6/2009 au 8/2016 ). Veuillez lire les autres articles sur cette période. En voici un : )

Vous voyez que l' Apocalypse parle d' un despote, de l' antéchrist qui prendra le pouvoir au niveau mondial, gouvernera avec un nouvel ordre mondial, avec ses lieutenants de même idéologie, de même politique, de même tendance que lui. Il les comblera de tous les avantages, de richesses, de présents. Il persécutera, par contre, ceux qui seront contre lui, surtout ceux qui suivront Jésus, son adversaire de toujours. A cette période, ce sera surtout les Juifs qui tomberont sous la coupe de l' antéchrist car beaucoup d' entre eux se tourneront vers Jésus, celui qu' ils ont percé, le Messie tant attendu, enfin révélé !

Ceux qui ne se prosterneront pas devant l' antéchrist, ce sera ceux qui auront été marqués au front par les Anges de DIEU, ce sera ceux qui succomberont à cause de l' antéchrist.

Oui, le nouvel ordre mondial est maintenant en marche pour préparer le chemin de l' antéchrist à partir très probablement en 12/2012.

A bientôt.

A lire aussi pour être complet :

http://letempsdelafin.blogs.fr/

http://findumonde.20minutes-blogs.fr/archive/2009/07/06/comment-la-bible-arrive-t-elle-a-predire-un-nouvel-ordre-a-l.html

Une guerre mondiale contre Israël Voici, le jour de l'Éternel arrive,Et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi.Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. Zacharie 14:1-2

  • La 3ieme guerre mondiale sera d'origine antisemite

Une guerre mondiale contre Israël Voici, le jour de l'Éternel arrive, Et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. Zacharie 14:1-2

Cette prophétie de Zacharie est extrêmement précise et implacable : la nation juive sera la cible d'un conflit mondial : peut-on envisager que les conquêtes territoriales d'Israël provoqueront la colère des nations dirigées par le gendarme américain. Lorsque Saddam Hussein a envahi le Koweit en 1991, toutes les nations se sont liguées contre l'Irak dans la guerre du Golfe. Il est fort possible qu'une même sanction exécutive soit appliquée à l'encontre d'un état d'Israël trop conquérant. Cependant, Zacharie précise que des crimes contre l'humanité seront commis contre Israël (pillages, viols, captivité). Il y a donc une réalité supplémentaire à envisager : une guerre d'extermination antisémite. Cette prophétie ne doit pas être confondue avec la destruction de Jérusalem par les romains en l'an 70, car Zacharie précise que Jérusalem ne sera pas complètement détruite. Il annonce que son salut sera l'oeuvre du retour du Seigneur.

Le salut viendra du retour du messie



L'Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, Et il se formera une très grande vallée: Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le midi. Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, Car la vallée des montagnes s'étendra jusqu'à Atzel; Vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, Au temps d'Ozias, roi de Juda. Et l'Éternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. En ce jour-là, il n'y aura point de lumière; Il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de l'Éternel, Et qui ne sera ni jour ni nuit; Mais vers le soir la lumière paraîtra. Zacharie 14:3-7

Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Matthieu 24:30

La prophétie de Zacharie sur la destruction militaire de l'état d'Israël n'a rien à voir avec l'ancienne destruction de Jérusalem par les romains, je le répète. Car le salut des juifs sera l'oeuvre de Dieu lui-même qui reviendra physiquement avec ses armées célestes. La prophétie dit explicitement que le Seigneur posera ses pieds sur la montagne des Oliviers, face à Jérusalem (sur la photo). La prophétie de Zacharie 14 va plus loin dans le détail : elle parle d'une guerre atomique !

Cette prophétie est terrible. Nul ne voudra y croire ! Cependant, toutes les conditions technologiques sont réunies pour qu'elle s'exécute, selon la Parole du Seigneur.

http://www.bibliorama.fr/expo_israel/israel_expo.htm

Une explosion atomique



Voici la plaie dont l'Éternel frappera tous les peuples Qui auront combattu contre Jérusalem: Leur chair tombera en pourriture tandis qu'ils seront sur leurs pieds, Leurs yeux tomberont en pourriture dans leurs orbites, Et leur langue tombera en pourriture dans leur bouche. En ce jour-là, l'Éternel produira un grand trouble parmi eux; L'un saisira la main de l'autre, Et ils lèveront la main les uns sur les autres. Juda combattra aussi dans Jérusalem, Et l'on amassera les richesses de toutes les nations d'alentour, L'or, l'argent, et des vêtements en très grand nombre. La plaie frappera de même les chevaux, Les mulets, les chameaux, les ânes, Et toutes les bêtes qui seront dans ces camps: Cette plaie sera semblable à l'autre. Zacharie 14:12-15

La description que Zacharie donne du fléau qui atteindra les ennemis de Jérusalem reprend exactement les constatations que les explosions atomiques provoquent sur les chairs humaines : elles fondent ! Le souffle des radiations d'une bombe A est si puissant que les êtres vivants fondent littéralement debout. La prophétie évoque la destruction des hommes mais aussi celles du bétail : on peut en conclure que toutes les troupes militaires seront frappées. Le trouble que l'Eternel enverra sur les nations provoquera une guerre entre eux : nous savons au jour d'aujourd'hui que TOUTES les grandes nations possèdent l'arme atomique. De là à s'en servir, il n'y a qu'un pas. Lorsque Hiroshima et Nagasaki ont été bombardées le 6 août 1945, 150 000 personnes sont mortes instantanément !

http://www.bibliorama.fr/expo_israel/israel_expo.htm

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† ....Horloge de la fin du monde: est une horloge conceptuelle sur laquelle « minuit » représente la fin du monde.. L'horloge utilise donc l'analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l'Humanité... Dernier Round

  • Horloge de la fin du monde

l'horloge de l'Apocalypse Dernier Round :: (« et le seul round qui compte est indiqué par l’horloge (…) c’est le dernier round, dernier tango avant l’apocalypse »)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Horloge_de_la_fin_du_monde

Aller à : Navigation, rechercher L’horloge de la fin du monde est une horloge conceptuelle sur laquelle « minuit » représente la fin du monde. Elle fut créée en 1947, peu de temps après les bombardements atomiques américains sur le Japon, et est régulièrement mise à jour depuis, par les directeurs du Bulletin des scientifiques atomistes (en), basé à l'Université de Chicago. L'horloge utilise donc l'analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l'Humanité du fait des menaces nucléaire, écologique et technique. Également baptisée horloge de l'Apocalypse, elle indique depuis 2010, minuit moins six (23:54).

À l'origine, cette horloge représentait la possibilité d'une guerre nucléaire mondiale, en soulignant la menace liée à la prolifération des armes nucléaires. Mais par la suite, elle a pris en considération les perturbations dues au changement climatique, les problèmes liés aux hydrocarbures (pic pétrolier, géopolitique du pétrole) ou encore les risques liés aux nouvelles technologies (nanotechnologie, biotechnologie, etc.).

Le nombre de minutes restant avant minuit est mis à jour périodiquement. Ainsi l’horloge de l'Apocalypse indique en 2007 minuit moins cinq (23:55), après avoir été avancée de deux minutes, le 17 janvier 2007, suite aux tensions dues aux ambitions nucléaires respectives de l'Iran et de la Corée du Nord, ainsi qu'à l'insistance des États-Unis à évoquer l'utilité stratégique des armes nucléaires, l'échec des tentatives de sécurisation des stocks d'armes et la présence de 26 000 têtes nucléaires aux États-Unis et en Russie.

Depuis sa dernière mise à jour, effectuée le 14 janvier 2010 à 15h00 (UTC), l'horloge indique minuit moins six (23:54)1,2.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Horloge_de_la_fin_du_monde

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† J'ai mis près de vous des sentinelles: Soyez attentifs au son de la trompette!.

La Bible affirme que la nation juive doit servir d'exemple aux autres peuples de la Terre.

Le prophète Jérémie nous exhorte à considérer l’œuvre de châtiment et de rédemption que Dieu effectue envers son petit peuple élu : [les hébreux)

  • J'ai mis près de vous des sentinelles: Soyez attentifs au son de la trompette! Mais ils répondent: Nous n'y serons pas attentifs. *C'est pourquoi écoutez, nations! Sachez ce qui leur arrivera, assemblée des peuples! Écoute, terre! Voici, je fais venir sur ce peuple le malheur, Fruit de ses pensées; Car ils n'ont point été attentifs à mes paroles, Ils ont méprisé ma loi.

Jérémie 6:11-19

Le lecteur attentif de la BIBLE ne doit pas passer à côté de la plus grande réalité politique de notre monde contemporain : Dieu agit à travers son peuple d'Israël.

Certains chrétiens croient que les juifs ont perdu leur alliance avec Dieu après avoir crucifié le Messie ; ces chrétiens-là sont dans l'erreur. Cette exposition a pour objectif de démontrer, à la lumière des textes saints et des faits actuels, que Dieu entretient toujours son alliance avec la nation juive, et, qui plus est, qu'Il est en train de faire d'elle une pierre d'achoppement pour toutes les nations de l'humanité, afin de réveler sa Gloire aux peuples.

Béni soit celui qui bénira Israël, maudit soit celui qui maudira Israël. Gn 12:3

Bibliorama a trouvé beaucoup de renseignements sur l'actualité de l'Etat israëlien dans la revue mensuelle 'NOUVELLES d'ISRAËL", Beth Shalom, Case postale 290, CH-8330 Pfäffikon ZH.

Concernant les recherches sur le retour en Israël, la revue "KEREN ISRAEL" est une mine de renseignements : 7, route de Plesterven 56610 ARRADON France.

Pour entrer plus en profondeur dans l'histoire du peuple juif, le livre de Simon Epstein, "Histoire du peuple juif au XX° siècle", Hachette littératures, 1998, est la meilleure référence sur le sujet.

Bibliorama a aussi utilisé un Atlas du Peuple Juif, ainsi que l'Encyclopédia Universalis version 2000.



Pourquoi une exposition sur Israël et les prophéties ? Il ne se passe pas un jour sans que les médias n'évoquent des faits troublants ou inquiétants venant du Proche-Orient.

Il y a une désinformation extraordinaire de la part des médias occidentaux. Israël est présenté comme le méchant Goliath contre les pauvres petits Palestiniens oppressés.

Cette exposition a pour objectif de montrer que cette situation de conflits est une oeuvre qui ne dépend pas des hommes mais qui est une volonté divine. Dieu s'est choisi un peuple pour montrer sa Gloire aux hommes.

Le peuple juif a été châtié par Dieu pour avoir désobéi à ses commandements : l'exposition détaille le châtiment de la Diaspora. Mais Dieu aime son peuple et lui a promis une restauration : la renaissance de l'Etat d'Israël et le retour des tribus juives en terre promise sont les deux autres grands thèmes de l'exposition. Il a fallu aussi expliquer pourquoi le conflit palestinien n'est pas prêt de se terminer : les arabes veulent la mort d'Israël et l'Intifada est une logique de guerre politico-religieuse. Enfin, un dernier panneau de l'exposition est consacré aux prophéties en attente : elles sont effrayantes pour les nations qui se ligueront contre Israël. Les prophéties déjà miraculeusement accomplies doivent nous aider à croire dans celles qui sont encore en attente.



Que ferai-je de toi, Éphraïm? Dois-je te livrer, Israël? Te traiterai-je comme Adma? Te rendrai-je semblable à Tseboïm? Mon coeur s'agite au dedans de moi, Toutes mes compassions sont émues. Je n'agirai pas selon mon ardente colère, Je renonce à détruire Éphraïm; Car je suis Dieu, et non pas un homme, Je suis le Saint au milieu de toi; Je ne viendrai pas avec colère. Osée 11:8-9

Ephraïm a beau être fertile au milieu de ses frères, Le vent d'orient viendra, le vent de l'Éternel s'élèvera du désert, Desséchera ses sources, tarira ses fontaines. On pillera le trésor de tous les objets précieux. Osée 13:15

Selon les textes bibliques, la dispersion de la nation juive fut un châtiment de Dieu. Devant l'infidélité de son peuple élu, Dieu renonce à le détruire, mais le fait passer par un désert d'humiliation et de souffrances. C'est la diaspora, l'errance du peuple juif à travers les temps des nations et les peuples païens. Ce chemin devait cesser un jour. L'exposition de Bibliorama tente de démontrer que les temps de la restauration d'Israël sont arrivés :

J'entends Éphraïm qui se lamente: Tu m'as châtié, et j'ai été châtié Comme un veau qui n'est pas dompté; Fais-moi revenir, et je reviendrai, Car tu es l'Éternel, mon Dieu. Après m'être détourné, j'éprouve du repentir; Et après avoir reconnu mes fautes, je frappe sur ma cuisse; Je suis honteux et confus, Car je porte l'opprobre de ma jeunesse. Éphraïm est-il donc pour moi un fils chéri, Un enfant qui fait mes délices? Car plus je parle de lui, plus encore son souvenir est en moi; Aussi mes entrailles sont émues en sa faveur: J'aurai pitié de lui, dit l'Éternel. Jérémie 31:18-20



La première diaspora au temps de l'Antiquité Historiquement, on s’accorde le plus souvent à distinguer deux phases dans la Diaspora: la première répond à une volonté d’essaimage des communautés, la seconde obéit à la nécessité de fuir les persécutions qui, du Moyen Âge à l’avènement du national-socialisme en Allemagne, ont cruellement frappé les juifs.



Avant l’ère chrétienne, le peuple juif avait connu deux déportations : celle de - 722 marquait la fin du royaume d’Israël; celle de - 586 a eu pour conséquence la destruction du premier Temple de Jérusalem. (L'illustration représente des prisonniers sémites emmenés en captivité en Egypte, Papyrus).




Après la conquête d’Alexandrie, alors que la Judée fait désormais partie du monde hellénistique, les juifs commencent à se répandre dans les régions soumises aux Ptolémées et aux Séleucides, dont ils sont les sujets. Aux communautés établies depuis longtemps en Égypte et en Babylonie s’ajoutent alors celles de Syrie, d’Asie Mineure, des îles grecques.

Au IIe siècle avant l’ère chrétienne, les Hasmonéens nouent des relations diplomatiques avec Rome et y fondent des communautés juives, dont le nombre ira grandissant dans l’Empire, qu’elles soient fixes ou sporadiques.

Aussi Strabon peut-il écrire, vers le Ier siècle: «On ne trouverait pas facilement un endroit sur la terre habitée qui n’ait donné asile à ce peuple, et dont il ne soit maître.»

Et, dans une lettre à Caligula, Agrippa II déclare: «Jérusalem est la métropole non seulement du pays de Judée mais de beaucoup d’autres, en raison des colonies qu’elle a envoyées, selon les occasions, dans les pays voisins, en Égypte, en Phénicie, en beaucoup de parties de l’Asie, jusqu’en Bithynie ..., également en Europe, en Thessalie, en Béotie, en Macédoine.»

Josy Eisenberg, auteur d’Une histoire du peuple juif, voit un rapport évident entre la première Diaspora et la scène rapportée dans les Actes des Apôtres, où les disciples du Christ parlent, comme par miracle, les langues qui leur permettent de se faire entendre des «Parthes, Mèdes, Élamites, habitants de Mésopotamie, de Judée, de Cappadoce, d’Égypte, juifs et prosélytes, Crétois, Arabes...» réunis à Jérusalem pour la Pentecôte. Il s’agit de pèlerins juifs venus des pays où ils se sont implantés. (Sur la carte, les provinces romaines où résidaient des communautés juives au 1° siècle de notre ère).

Constituant en effet de 7 à 10 p. 100 de la population de l’Empire, soit quelque 6 millions, la Diaspora est numériquement plus importante que les habitants de la Judée. Parmi les causes d’une aussi étonnante dispersion, il faut compter les guerres. Les premières avaient transplanté en Égypte et en Asie Mineure des groupes de colons; le conflit de 66-73 jeta sur les marchés d’esclaves des milliers de juifs qui, par rachat ou émancipation, formeront de nouvelles communautés.

Une population pauvre et une société aisée séduite par l’élitisme intellectuel du judaïsme, tel est le milieu qu’embrasera la doctrine chrétienne. Le terrain était tout préparé. «Même dans les masses, note Flavius Josèphe, il y a depuis longtemps un vif désir de notre religion; et il n’est pas une seule ville grecque ou barbare où n’ait pénétré la pratique du septième jour pendant lequel on se repose, et où l’on n’observe les jeûnes et les usages des lumières, et beaucoup de nos prescriptions alimentaires.»

Naissance de l'antisémitisme Dans le succès remporté par le monothéisme juif, le christianisme apparaît comme un schisme où la part d’hellénisme l’emporte sur l’extrême complexité du rituel juif. En reniant sa judaïté, le christianisme récupère l’antisémitisme déjà attesté dans l’Empire romain. Horace s’irrite de voir son ami Fuscus observer le sabbat et refuser de «faire la nique aux juifs circoncis».

Pour Pline l’Ancien, «les juifs sont une nation célèbre pour son mépris des divinités».

Selon Philostrate, «ce peuple s’était depuis longtemps insurgé non seulement contre les Romains, mais aussi contre le genre humain tout entier».

Et, lorsque Tacite les dit «moins convaincus d’avoir incendié Rome que de haïr le genre humain», on peut penser que, dans la confusion qui les assimilait à des judaïsants, les chrétiens se glorifièrent d’avoir connu le martyre pour le premier crime et martyrisèrent les juifs pour le second. Car la Diaspora qui se développe dans l’histoire du christianisme triomphant tient seulement à la violence des persécutions et au rejet des communautés juives qui avaient résisté à la volonté de conversion chrétienne.



La seconde grande diaspora des temps modernes



(Ci-contre une affiche de 1895 qui propose des cours d’anglais gratuits pour les immigrants juifs aux États-Unis. )

Les sociétés qui toléraient les communautés juives le faisaient par intérêt; encore un tel intérêt n’était-il consenti que par la petite caste qui en bénéficiait au premier chef et n’empêchait-il les vexations et les massacres que par souci de protéger le commerce :




Les juifs furent d’abord expulsés d’Angleterre (1290), où l’accusation de crime rituel est employée pour la première fois. La France les chassa en 1394, Philippe le Bel les dépouille de leurs biens, l’Espagne en 1492, le Portugal en 1496. La grande persécution d’Espagne redessina la carte de l’implantation juive dans le monde.

Les expulsions de l’Europe occidentale déterminent une migration nouvelle vers l’Orient. Les exilés espagnols gagnent – après des étapes parfois prolongées en Italie – l’Empire ottoman qui leur ouvre ses portes, créant des enclaves «espagnoles» en Turquie et en Terre sainte; leur langue, le ladino, est un castillan médiéval mêlé de locutions hébraïques. Ils constituent la fraction dominante des Séfarades (Juifs originaires d’Espagne). Les Juifs d’Allemagne (de France aussi, dans une certaine mesure) se retrouvent dans une Pologne en plein essor, où Boleslas le Chaste (1264) puis Casimir le Grand (1344) leur octroient des terres et un statut favorable. Cette «Maison d’Israël en Pologne» devient le modèle du groupement ashkénaze (c’est-à-dire d’origine allemande); on y parle le judéo-allemand, ou yiddish, transcrit en caractères hébraïques.

Après 1581, lors de l’indépendance des Provinces-Unies, beaucoup trouvèrent refuge à Amsterdam. Fidèles à la tradition judéo-espagnole, les Sephardim (de Sepharad, qui, en hébreu médiéval et moderne, désigne l’Espagne) fondent de nouvelles communautés en Turquie, en Palestine, en Égypte, au Maghreb. En Pologne, le roi Sigismond Auguste promulgue, en 1551, une «grande charte» qui garantit l’autonomie des juifs.

Parmi ceux que l’on appellera Ashkénazes se développe le yiddish, véritable langue issue du jargon des juifs allemands. Pourtant, l’hostilité s’accroît et aboutit à un massacre perpétré par les Cosaques d’Ukraine en révolte contre le pouvoir polonais et qui, de 1648 à 1658, fera plus de 100 000 victimes. Tandis que l’antisémitisme renaît au XIXe siècle, le courant sioniste réclame la création d’un État juif qui constitue un centre de régénération de la Diaspora.

La multiplication des pogroms (émeutes antisémites violentes et meurtrières) en Russie précipite, entre 1880 et 1920, l’émigration des juifs aux États-Unis. Sur la photo : alignement de cadavres de juifs massacrés lors d’un pogrom dans la Russie tsariste, vers 1910. Un des nombreux exemples d’exactions favorisées par la législation antijuive instaurée en 1881 par le tsar Alexandre III.

Venus d’Europe centrale ou orientale, ces juifs arrivés à Ellis Island (New York) font partie des dernières vagues massives d’immigration avant le système des quotas mis en place en 1921 et 1924.

Le mouvement s’accentuera avec la politique d’extermination entreprise par l’Allemagne nazie.

Depuis 1945, la Diaspora a changé de configuration. Les vieilles communautés du Maghreb ont presque disparu.




Répartition de la population juive dans les différents continents, avant 1939, en 1947 et en 1990 (* source: «American Jewish Year Book», 1992). Copyright Encyclopédia Universalis.










Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où je ramènerai les captifs de mon peuple d'Israël et de Juda, dit l'Éternel; je les ramènerai dans le pays que j'ai donné à leurs pères, et ils le posséderont. Jérémie 30:3

En ces jours, La maison de Juda marchera avec la maison d'Israël; Elles viendront ensemble du pays du septentrion Au pays dont j'ai donné la possession à vos pères. Jérémie 3:18

La prophétie du sioniste Theodor Herzl



Au lendemain du premier congrès sioniste qui se tint à Bâle, en août 1897, à l'initiative de Theodor Herzl, journaliste hongrois, celui-ci écrivit dans son journal : "A Bâle j'ai fondé l'Etat juif. Si je disais cela maintenant, tout le monde rirait de moi, mais dans 5 ans peut-être, dans 50 ans sûrement, tout le monde en conviendra". (Sur la photo, le mausolée où repose, à Jérusalem, Theodor Herzl (1860-1904), théoricien du mouvement sioniste).

Theodor Herzl formule le sionisme politique dans son livre "L’État juif" (1896). Prenant acte de la réalité historique de l’antisémitisme en tout pays où les Juifs vivent en nombre, le sionisme dégage la loi suivante : l’émigration à partir d’un pays de persécution vers un havre de paix n’est qu’un palliatif illusoire, ce havre devenant à son tour un foyer d’antisémitisme. La solution est dans l’octroi aux Juifs d’un territoire qui leur appartienne en propre. Herzl estime que le but sera atteint par des négociations politiques, menées par un organe représentatif du peuple juif avec les nations.



La colonisation de la Palestine, 1850-1917 À partir de la fin du XIXe siècle, de nombreux juifs européens viennent s’installer en Palestine (Sur la photo, débarquement d'émigrants en Israël). Cette immigration massive est le fruit de l’idéologie sioniste qui prône l’établissement d’un foyer national juif. Ce mouvement se traduit par la mise en valeur agricole du territoire, grâce à la création de fermes collectives, les kibboutz, et par la fondation ou le développement accéléré de villes, à l’image de Tel-Aviv.

Dès 1850 s’étaient développés des villages agricoles juifs, et des quartiers neufs étaient apparus dans les villes léthargiques de la Palestine turque. En 1870 s’ouvrait l’École d’agriculture de Mikweh Israël, près de Jaffa. Une colonisation s’effectuait dans des conditions sanitaires mauvaises: les jeunes pionniers venus de Russie affrontaient les marécages, la malaria, le brigandage. Les pionniers juifs ont maille à partir avec les colonies fondées par des philanthropes autoritaires, dont le baron Edmond de Rothschild. Ils créent des communautés agricoles socialistes (trente-deux entre 1902 et 1914). Le philologue Éliézer Ben Yehuda fait adopter l’hébreu comme langue de l’enseignement, de la presse, de la vie quotidienne (1882). En Palestine, la vie politique juive s’incarne d’une façon spécifique dans les colonies dépendant des partis et mouvements divers. En 1909, sur les dunes voisines de Jaffa, les Juifs bâtissent une ville neuve, Tel-Aviv.

L'oeuvre du sionisme et la déclaration Balfour 1917-1922 Force politique durant la Première Guerre mondiale, le sionisme obtient la Déclaration Balfour (2 nov. 1917), engagement de l’Angleterre, entériné par la France, de prévoir la création en Palestine d’un «foyer national juif» (Sur la photo, les hommes d’État britanniques Arthur Balfour (1848-1930) à gauche et Winston Churchill (1874-1965), membres du cabinet de coalition, en 1915, pendant la Première Guerre mondiale).




Le 24 décembre 1917, premier jour de la fête de Hanouca, qui commémore la libération de Jérusalem du joug syrien par Juda Maccabée, le général anglais Allenby entre triomphalement dans la Ville sainte, mettant fin à près de douze siècles de domination musulmane (si l'on exclut l'époque des croisades), dont 400 ans exactement de domination ottomane, autant d'années que dura, pour Israël, l'esclavage de l'Egypte (Genèse 15:13).

Les entraves apportées par les autorités turques sont levées lors de l’entrée des Britanniques en Palestine en 1917. (Sur la photo : les troupes britanniques et les forces de la police palestinienne qui occupent Jérusalem vivent dans la crainte permanente du terrorisme).




Le 24 juillet 1922, le mandat de la Société des Nations entérine le programme de la Déclaration Balfour .

Cette année-là, quand la Grande-Bretagne reçut de la Société des Nations un mandat pour créer un Etat juif en Palestine, selon les termes de la Déclaration Balfour, le premier gouverneur britannique Sir Herbert Samuel était un Juif. Le premier shabbat qui suivit son entrée en fonction, il se rendit à la synagogue de Jérusalem et fut invité à faire la lecture du jour, qui coincidait ce shabbat avec Esaie 40 :

"Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu, parlez au coeur de Jérusalem et criez-lui que sa servitude est finie ... ".

Les participants de cet office synagogal eurent alors vraiment l'impression de vivre un grand moment prophétique.



Vers la création de l'Etat : Erets Israël, 1922-1948 L’Organisation sioniste, désignée en 1922 comme une «Agence juive» appelée à coopérer avec la puissance mandataire pour la mise en place du foyer national juif, acquiert un poids politique de plus en plus considérable, en particulier après 1929, lorsque des juifs non sionistes (essentiellement des donateurs américains) commencent à être associés à son fonctionnement. L’Agence juive se transforme à partir des années 1930 en un véritable gouvernement potentiel.

L’élection en 1935 de David Ben Gourion (sur la photo) à la tête de l’Exécutif de l’Agence juive à Jérusalem donnera un poids renouvelé à cet organisme. Elle marquera également le recentrement définitif du sionisme sur Erets Israël, plaçant Londres, qui était jusqu’alors le point névralgique du sionisme, en situation périphérique.




Le plan de partage de la Palestine en deux États indépendants, l’un juif, l’autre arabe, adopté par les Nations unies en novembre 1947, aboutit à la création de l’État d’Israël, qui est proclamée le 14 mai 1948. Celle-ci est saluée par l’ensemble des communautés juives.

(Sur la photo, défilé de réjouissance des israëliens). Dans un contexte de guerre, David Ben Gourion en devient le Premier ministre. Il doit faire face à l’hostilité des États arabes du Proche-Orient. Envahie dès le 15 mai 1948 par la Légion arabe de Transjordanie, Jérusalem est l’enjeu principal de la première guerre israélo-arabe.

Août 1897 - Mai 1948 : 51 ans ont suffi à David Ben Gourion pour accomplir la voeu de Theodor Herzl. Théodore Herzl avait prophétisé la vérité ! La guerre de 1948 a permis la renaissance de l'Etat juif, mais la partie historique de Jérusalem restait hors de la souveraineté israélienne.

Dix-neuf ans plus tard, le 5 juin 1967, éclate la guerre des Six jours. Après une courte crise de trois semaines, qui prend le monde entier par surprise, trois jours plus tard, le 7 juin, l'ancienne Jérusalem revient sous la souveraineté d'Israël, 2000 ans après que le Général romain Titus l'en ait chassé et cinquante ans exactement après le Général Allenby.

Tandis que retentissait le chant du shofar, au pied du mont du temple, ceux qui connaissaient les Ecritures ne pouvaient pas ne pas évoquer l'antique parole de Jésus en Luc 21:24:

"Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis".












"Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis." Luc 21:24

En 70 ap JC, Jérusalem est détruite par les troupes du général romain Titus, futur empereur. Le peuple juif est dispersé : c'est la fin de la nation juive. En 1948, l'Etat d'Israël renait. Mais Jérusalem reste une source de conflits avec le monde arabe. Le conflit palestinien est au coeur de l'actualité depuis 30 ans. Bibliorama fait le point pour comprendre les origines spirituelles de ce conflit.



La "Palestine", une réalité ambiguë



(Sur la photo, un blindé israëlien protège le quartier de Gilo, au sud de Jérusalem, un des centres du conflit palestinien). Le concept de "Palestine" fut créé par les romains en 135 ap JC lorsque l'Empereur Hadrien réprima cruellement la révolte des juifs à Bar-Kochba. L'Empereur décida de faire disparaître la mémoire de la nation juive. Il appela Jérusalem du nom de Aelia Capitolina et rebaptisa la terre de Judée en lui donnant le nom de "Palestine" qui vient de ses pires ennemis, les Philistins. (Les Philistins furent des envahisseurs crétois, et non arabes).

Le nom "Palestiniens" est officiellement réapparu en 1964 lorsque le Haut comité arabe pour la Palestine demanda à la Ligue Arabe de faire naître l'OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine). Dans l'esprit du monde arabe, la défense d'une "Palestine arabe" permettait de légitimer une nouvelle guerre contre Israël.

Lorsqu'en mai 1948, 7 armées arabes attaquèrent le nouvel état d'Israël, les arabes vivant en Palestine sortirent du pays dans l'attente que la destruction des juifs leur permette de revenir. Un réfugié palestinien résuma ainsi la situation : "Le gouvernement arabe nous a dit : Partez pour que nous puissions entrer. Nous sommes donc partis, mais eux ne sont pas entrés". (Source "Les Philistins" de Ramon Bennett).

Le conflit palestinien est né de cet échec militaire des arabes qui n'ont pu détruire Israël. Un dirigeant de l'OLP, Zuheir Mohsen, a déclaré en 1977 (Source "Israël ou la Palestine" Rudolf Pfisterer, Brockhaus) :

"Il n'y a pas de peuple palestinien : la création d'un état palestinien est un moyen de poursuivre notre combat contre Israël pour une unité arabe. En réalité il n'existe aucune différence entre Jordaniens et Palestiniens, Syriens et Libanais. Nous sommes tous du peuple arabe. Ce n'est que pour des raisons politiques et tactiques que nous parlons d'une identité palestinienne."

Israël, le peuple de Yahvé imbriqué dans le monde arabe du dieu Allah. Cette carte du monde arabe montre bien l'enjeu stratégique du conflit palestinien : les territoires musulmans (en bleu) couvrent une superficie de 12 103 000 km2. Au coeur de cet empire religieux, Israël est une épine de 21 000 km2.

Comment est-il possible qu'il n'y est pas de place pour accueillir les "palestiniens d'Israël" dans un pays du monde arabe ? Cette carte montre bien que le conflit palestinien a pour seul objectif de supprimer l'Etat d'Israël de la carte du monde arabe.



L'Intifada, une guerre de martyrs ? L'Intifada, c'est "la guerre des pierres" : les jeunes palestiniens luttent contre les soldats israëliens à travers des actes terroristes.

Pour comprendre les motivations religieuses qui poussent ces combattants contre Israël, Bibliorama publie les réponses que le cheik Ikrima Sabri (son portrait est ci-dessous), mufti (responsable musulman) de Jérusalem, a donné à l"hebdomadaire égyptien Al Ahram Al Arabi :

"L'actuelle intifada est une explosion de colère religieuse, le tout ayant affaire avec la mosquée Al-Aqsa. Le pays de la Palestine comprend, outre Jérusalem, toute la contrée entre le Jourdain et la Méditerranée. Le problème palestinien porte sur tout le territoire. Nous ne pouvons établir une patrie en ne libérant que Jérusalem. L'intifada est une nécessité ; il faut que le monde sache que nous ne resterons pas passifs dans cette affaire. En fait, chaque palestinien est dans un état du "Djihad" (guerre sainte). Le martyr est un bienheureux car les anges l'accompagnent pour son mariage au ciel. Un jeune martyr est un indice que la nouvelle génération continuera notre mission avec beaucoup de détermination. Plus un martyr est jeune, plus mon respect est grand. L'un deux a écrit son nom sur un bout de papier avant de mourir, et il a ajouté : "Le martyr un tel". Sur chaque martyr, nous trouvons un papier avec son nom, ce qui signifie qu'il s'est destiné lui-même à la mort en martyr avant d'en devenir effectivement un."

"Les mères sacrifient leurs enfants volontairement pour le combat de la liberté. On voit là nettement la puissance de la foi. La mère recevra sa part de la grande rétribution pour son sacrifice en vue de la libération de la mosquée al-Aqsa. Un jeune homme m'a dit :"J'aimerais épouser les belles femmes du ciel". Le lendemain, il devenait un martyr. Je suis persuadé que sa mère était remplie de joie à la pensée de son mariage céleste."

Jérusalem est-elle un haut lieu de l'Islam ? La revendication des musulmans sur Jérusalem se fonde sur une déclaration du Coran. Jérusalem n'y est jamais mentionnée en toutes lettres mais la 17° sourate contient une allusion à la "Mosquée la plus éloignée" appelée "Al-Masujidi al-Aqtza". Les arabes considèrent qu'elle désigne la mosquée al-Aqsa de Jérusalem (Sur la photo).

C'est pour cela que les arabes revendiquent la possession de Jérusalem.

Or, la mosquée de Jérusalem date de 80 ans après Mahomet. Les experts considèrent que la vraie mosquée "Al-Masujidi al-Aqtza" est la mosquée de Médine et non celle de Jérusalem, puisque celle-ci n'existait pas encore du temps de Mahomet. De plus, Mahomet avait interdit de faire la prière en direction de Jérusalem. La terre de Judée n'a jamais été considérée comme un lieu saint par les fondateurs de l'Islam.



En conclusion, les observateurs bibliques notent que la prophétie de Zacharie donne un espoir de reconciliation entre les palestiniens d'Israël et les juifs. La paix que le retour du Messie provoquera sera aussi au bénéfice des palestiniens qui entreront dans la promesse de Dieu :



"L'étranger s'établira dans Asdod, Et j'abattrai l'orgueil des Philistins. J'ôterai le sang de sa bouche, Et les abominations d'entre ses dents; Lui aussi restera pour notre Dieu; Il sera comme un chef en Juda, Et Ékron sera comme les Jébusiens. Je camperai autour de ma maison pour la défendre contre une armée, Contre les allants et les venants, Et l'oppresseur ne passera plus près d'eux; Car maintenant mes yeux sont fixés sur elle. Zacharie 9:6-8







Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, Pour racheter le reste de son peuple, Dispersé en Assyrie et en Égypte, A Pathros et en Éthiopie, A Élam, à Schinear et à Hamath, Et dans les îles de la mer. Il élèvera une bannière pour les nations, Il rassemblera les exilés d'Israël, Et il recueillera les dispersés de Juda, Des quatre extrémités de la terre. Esaïe 11:11-12

Et tu leur diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, je prendrai les enfants d'Israël du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de toutes parts, et je les ramènerai dans leur pays. Je ferai d'eux une seule nation dans le pays, dans les montagnes d'Israël; ils auront tous un même roi, ils ne formeront plus deux nations, et ne seront plus divisés en deux royaumes. Ils ne se souilleront plus par leurs idoles, par leurs abominations, et par toutes leurs transgressions; je les retirerai de tous les lieux qu'ils ont habités et où ils ont péché, et je les purifierai; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. Ezéchiel 37:21-23

Le retour du peuple juif en terre d'Israël est une étape décisive qui montre que l'accomplissement des prophéties est à l'oeuvre au XX° siècle. Bibliorama présente ci-dessous quelques repères historiques qui confirment ce phénomène de la fin des temps.



Sur l'aile des aigles Exode 19:4-6 Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël.



Les Juifs du Yémen

De 1880 à 1945, sur les 80 000 juifs yéménites, 30 000 remontent vers la Palestine.

1948-1950 : Après l'assassinat de l'imam Yihia Hamid Al-Din, les juifs du Yémen se réfugient en masse à Aden, port au sud de la péninsule arabique.

1949-Septembre 1950 : "Opération Sur l'aile des aigles" ou encore "le tapis volant" : 50 000 juifs sont ramenés en Israël par des convois d'avions incessants. Il ne reste que 1200 juifs à Sanaa.

Les juifs d'Ethiopie : les Falachas

D'au delà des fleuves de l'Éthiopie Mes adorateurs, mes dispersés, m'apporteront des offrandes. Sophonie 3:10

Une population entourée de mystère : ils ont reçu le nom de Falacha en Éthiopie, en raison de sa connotation péjorative: la racine du mot falacha, d’après l’ancienne langue guèze, porte le sens d’«émigré, exilé, séparé». La dénomination Betä Esra’el, «la maison d’Israël», tirée des anciennes chroniques éthiopiennes et simplifiée en Beta Israel, est mieux acceptée par ce peuple que l’autre terme, à connotation géographique, par lequel on les désigne: Juifs éthiopiens. Jadis, ils étaient en Éthiopie entre 40 000 et 60 000 personnes (ces chiffres restent néanmoins sujets à caution), réparties en groupes importants dans les régions du Tigré, du Wollo, de Gondar et du Lasta, sur la haute montagne au bord du lac Tana. Aujourd’hui, l’appartenance des actuels Falachas à la religion juive ne prête guère à discussion, contrairement au judaïsme de leur ancêtres. Ils sont les seuls juifs parmi les Noirs et les seuls Noirs parmi les juifs.

1973-1975 : le grand rabbin sépharade d'Israël, puis son collègue Ashkénaze reconnaissent les Falachas comme juifs. 1984-1985 : "Opération Moïse" : 15 000 falachas sont rapatriés en Israël via le Soudan. 25 mai 1991 : chute du régime Mengistu : le nouveau gouvernement accepte l'"Opération Salomon" : un pont aérien de 36 heures transfère plus de 14 000 juifs éthiopiens en Israël.

Les juifs de Roumanie

Sur les 608 000 juifs recensés en Roumanie en 1939, 265 000 ont péri dans la Shoah. Une vague d'émigration vers Israël a eu lieu dans les années 1950-1960. En 1967, on comptait encore 110 000 juifs en Roumanie : ils furent durement persécutés sous le régime de Ceaucescu. Il reste environ 20 000 juifs actuellement qui subissent un antisémitisme latent.

Les juifs de Russie et de Pologne

En 1959, l'URSS comptait officiellement 2 267 800 juifs. En 1989, 194 700 juifs ont émigré en Israël. En 1992, il restait officiellement en Russie 1 254 400 juifs.

En Pologne, plusieurs milliers de juifs polonais furent exécutés sommairement au cours de la campagne de Pologne en septembre 1939; dans les deux années suivantes, des dizaines de milliers d’autres moururent par suite de leurs horribles conditions de vie dans les ghettos et les camps de travail forcé (Sur la photo : des miliciens allemands de la Schutzstaffel ou SS ont obligé deux jeunes Juifs à porter des écriteaux infamants (vers 1935).

On estime que plus de six millions de juifs, le tiers de ceux qui vivaient dans le monde entier, furent massacrés; des quatre millions de juifs polonais, il n’en reste plus que quelques dizaines de mille. Dès 1949, 30 000 personnes émigrent en Israël, une seconde vague de 70 000 juifs polonais se déroule de 1956 à fin 59.

Les 10 tribus perdues sont retrouvées !



Dieu a dit dans sa sainteté: Je triompherai, Je partagerai Sichem, je mesurerai la vallée de Succoth; A moi Galaad, à moi Manassé; Éphraïm est le rempart de ma tête, Et Juda, mon sceptre Psaume 108:7-8

Je changerai toutes mes montagnes en chemins, Et mes routes seront frayées. Les voici, ils viennent de loin, Les uns du septentrion et de l'occident, Les autres du pays de Sinim. Cieux, réjouissez-vous! Terre, sois dans l'allégresse! Montagnes, éclatez en cris de joie! Car l'Éternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux. Esaïe 49:11-13

Des juifs en Chine (Sinim) ? Le texte biblique en parle mais existent-ils ?

Le rabbin Elihaou Avihaïl (à gauche sur la photo en compagnie de Karens de Birmanie) les a retrouvés : ils sont les descendants des dix tribus dispersées dans le monde.







Les Shinlungs, "Fils de Manassé", depuis 2300 ans, peuple de plusieurs millions de personnes, vivent aux confins de l'Inde dans les régions frontalières de l'Inde, du Bangladesh, de la Birmanie et de la Chine. Ils se disent eux-mêmes descendants de Manassé. Autrefois, ils offraient des sacrifices au 'Dieu de "Ménashé" sur des autels de pierre brute selon la coutume juive. Ils respectaient les 10 commandements et le "jour du grand pardon" une fois par an, équivalent du Yom Kippour juif. Ils avaient conservé la loi du lévirat, les rites funéraires et les rapports entre les hommes et les femmes propres à la loi de Moïse. Depuis leur rencontre avec le rabbin Elihaou Avihaïl, en 1991, 400 shinlungs ont effectué leur "Alya", retour en Terre d'Israël. Les Pathans, peuple musulman d'Afghanistan, ont des maisons qui arborent l'étoile de David. Beaucoup d'hommes portent des noms hébreux. On trouve chez certains d'entre eux des textes sacrés du judaïsme. Les coutumes pathanes rappellent étrangement les traditions juives : circonscision au 8° jour, respect du Shabbat, pratique du lévirat. Lors de grands malheurs, ils badigeonnent les portes de sang, comme les israëlites le firent à leur sortie d'Egypte. Ils se lèvent avec respect quand le nom de Moïse est prononcé. Les Kashmiris, sont un autre peuple issu des juifs vivant au Cachemire. Un de leurs groupes vivant à la frontière du Pakistan s'appelle "Bnei Israël" (Fils d'Israël). On estime leur nombre de 5 à 7 millions. Des études sont en cours pour établir les liens qui les unissent à la tradition juive. Les Karens, peuple de 4 millions de personnes en Birmanie. En 1813, ils ont embrassé la foi chrétienne suite à la visite du missionnaire Adoniram Judson. En découvrant le message biblique, ils déclarèrent avoir retrouvé "leur livre perdu". Leur tradition ancestrale leur enseignait que le Livre perdu leur serait ramené par un "frère blanc". Le peuple Karen possède des récits de la création du monde, du déluge, de la tour de Babel tout à fait semblables aux textes bibliques... Les Chiang Mins, peuple chinois de plusieurs millions de personnes, ont des coutumes identiques aux juifs : monothéistes, ils adorent un dieu trinitaire : le père de l'esprit "Abachi", l'esprit du ciel "Mobichu", et le ciel "Tion". Ils célèbrent des fêtes proches des fêtes juives. Ils pratiquent les sacrifices, le lévirat, et l'offrande des prémices ainsi que la jachère de 50 ans. Au japon aussi, de nouvelles découvertes accréditent la thèse que des traditions juives ont été conservées. Le palais du Mikado possèderait, selon des informations du journal HAARETZ, une pièce sacrée renfermant des objets de culte décorés d'inscriptions en hébreu et de symboles du judaïsme. La famille impériale possède de très anciennes toiles où sont peints des objets de culte du Temple de Jérusalem et des personnages typiquement sémites. Le rabbin Elihaou Avihaïl a enfin constaté que nombre de rites shintos ont une grande similitude avec ceux qui existaient dans le Temple de Jérusalem.



La situation actuelle des juifs dans le monde L’indépendance de la Tunisie et de l’Algérie a fait refluer vers la France 300 000 juifs du Bassin méditerranéen. L’existence d’Israël n’a pas remis en cause l’intégration des communautés, désormais concentrées dans six pays où vivent, en 1990, environ 90 p. 100 des 19,7 millions de juifs du monde (source Encyclopédia Universalis 2000) :

États-Unis (près de 6 millions), pays de l’ex-U.R.S.S. (2,2 millions), Israël (plus de 4 millions), France (approximativement 550 000), Grande-Bretagne (450 000), Argentine (528 000) La carte ci-dessous rend compte de la proportion des communautés juives dans les différents pays.



http://www.bibliorama.fr/expo_israel/israel_expo.htm

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vendredi 10 décembre 2010

† ____Le Monde de Demain.. Le diable est-il réel ? La jeunesse, de même que la société tout entière, est-elle de plus en plus affectée par le monde occulte ?

Le diable est-il réel ?

par Richard F. Ames




La jeunesse, de même que la société tout entière, est-elle de plus en plus affectée par le monde occulte ? Le diable est-il réel ? S’il existe, comment séduit-il l’humanité ?

La jeune génération est de plus en plus entraînée par les sciences occultes. La sorcellerie est enveloppée de splendeur autant pour la foule des plus jeunes, à chaque nouveau livre d’Harry Potter, que pour les adolescents avec la série télévisée « Buffy contre les vampires ». La musique pour les adolescents glorifie souvent le diable ; quelques jeunes délinquants armés ont même commis des meurtres en son nom.

Dans certains cercles d’intellectuels, il n’est pas coutume de croire à l’existence du diable. Mais de nombreuses autres personnes intelligentes trouvent aventureux, et même passionnant, d’essayer d’entrer en contact avec le monde des ténèbres. Que dit la Bible sur ce sujet extrêmement important ? S’il existe un monde de démons – et un diable réel – vous avez besoin de savoir comment lui résister et vaincre son influence.

La Bible explique pourquoi il y a tant d’afflictions et de malheurs en ce bas monde. Dans l’Apocalypse, nous lisons : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).

La Bible décrit ici un être spirituel et puissant, appelé le « diable et Satan », comme étant « le grand dragon » et « le serpent ancien ». Nous apprenons une vérité surprenante à laquelle peu de gens croient aujourd’hui – cet être a séduit toute la terre.

Comment a-t-il fait ? Les chrétiens doivent connaître ses stratégies et ses tactiques. Mais, il nous faut d’abord comprendre pourquoi il existe. Dieu a-t-Il créé le diable ?

Il y a deux chapitres dans la Bible – Esaïe 14 et Ezéchiel 28 – qui relatent l’origine de Satan. Esaïe a prophétisé sur le roi de Babylone, qui régnera sur l’Empire romain ressuscité (décrit dans Apocalypse 13, 17 et 18), aux temps de la fin, mais le type – le roi humain mentionné – est la représentation physique du type spirituel, Satan le diable, appelé auparavant Lucifer. « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Esaïe 14 :12-14).

Lucifer a été précipité sur la terre. Il a laissé la vanité et l’avidité l’inciter à la rébellion contre Dieu. Il a voulu renverser Dieu de Son trône. Mais il a échoué, bien qu’il ait toujours son trône sur la terre. Le nom Lucifer dérive du latin, et il a été traduit par « étoile du matin » ou « fils de l’aube » dans d’autres versions. Jésus a dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (Luc 10 :18). Lucifer, celui qui apporte la lumière, devint celui qui procure les ténèbres.

L’apôtre Paul explique que beaucoup de gens sont aveuglés par rapport au véritable Evangile et à la vérité de la Bible. « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4 :3-4). Notez que Lucifer devint Satan après avoir été précipité sur la terre, il est devenu « le dieu de cet âge », ou « le dieu de ce siècle ».

Dieu a créé tous les êtres angéliques, mais Il n’a pas créé le diable. Il créa trois chérubins ou archanges – Lucifer, Michel ou Micaël, et Gabriel (le chérubin Michel est appelé un archange dans Jude 9). Apparemment, chacun d’eux est à la tête d’un tiers des anges. Nous lisons que le dragon, Satan, fut précipité sur la terre avec un tiers des anges. « Un autre signe parut encore dans le ciel : et voici, c’était un grand dragon rouge feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre » (Apocalypse 12 :3-4). Comme nous l’avons déjà expliqué dans d’autres articles, les étoiles symbolisent les anges (Apocalypse 1 :20). Un tiers des anges suivirent Satan et devinrent des démons.

Ezéchiel 28 – type physique et type spirituel Le prophète Ezéchiel décrit les responsabilités premières de Satan, avant sa déchéance. Comme dans Esaïe 14, nous voyons à nouveau la représentation physique et la représentation spirituelle. Le roi de Tyr est le type physique, et le chérubin qui devint Satan est le type spirituel. « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ; je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes. Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jette par terre, je te livre en spectacle aux rois » (Ezéchiel 28 :12-17).

Lucifer est un être créé ; il était responsable de la terre bien avant la création des êtres humains. Il avait le libre choix pour obéir ou pour désobéir, tout comme les êtres humains ont la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Mais Lucifer se rebella – il refusa de se soumettre à la volonté et au gouvernement de Dieu. Comme Ezéchiel l’a écrit : « Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. »

Ainsi, nous voyons que Dieu n’a pas créé Satan le diable. Il créa le chérubin ou l’archange Lucifer, qui rejeta le gouvernement de Dieu et se forgea un caractère méchant et pécheur ; par sa rébellion, il se transforma en Satan le diable.

Adam avait la possibilité de remplacer Satan comme dirigeant de ce monde. Mais Adam et Eve succombèrent à la tentation, et ils péchèrent. Notez que c’est Satan qui pécha le premier et qui tomba. Adam et Eve, de même que chaque être humain excepté Jésus-Christ – Emmanuel, Dieu dans la chair – ont péché. Les Ecritures disent : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 :23).

Un second Adam, Jésus-Christ, résista au diable, et Il le vainquit. Les Ecritures nous disent qu’après quarante jours de jeûne, Jésus était physiquement affaibli, mais Il combattit le diable par l’Ecriture. Refusant d’obéir à Satan, Il lui donna finalement cet ordre : « Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4 :10).

Jésus prouva qu’Il ne voulait pas céder à Satan. Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché (Hébreux 4 :15). Il a prouvé qu’Il avait la force morale et la justice pour diriger la terre. Lorsque Jésus reviendra comme Roi des rois, Il remplacera Satan, le prince de ce monde, en le bannissant pour mille ans. Mais jusque-là, Satan continuera de séduire le monde entier. Peut-il vous séduire ?

Un ange de lumière ? L’une des plus grandes supercheries de Satan est la fausse croyance qu’il n’existe pas. Pourtant, beaucoup prennent part à l’adoration de Satan et de ses démons, ou à quelque manifestation du diable dans des religions occultes. Des sorcières et sorciers pratiquent des rituels macabres – pouvant aller jusqu’au sacrifice humain. Dieu a pourtant mis en garde l’ancien Israël pour que les gens rejettent toutes ces formes de paganisme et de satanisme. « Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l’Eternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins ; mais à toi, l’Eternel, ton Dieu, ne le permet pas » (Deutéronome 18 :9-14).

Dieu nous met en garde pour que nous rejetions les pratiques occultes et le paganisme. Cependant, ces pratiques sont extrêmement répandues, et même acceptées au sein de la société. On estime à cinquante mille, rien qu’en Amérique, ceux qui pratiquent le « Wicca » – une forme d’adoration polythéiste de la nature – si bien établie que l’office des aumôniers de l’armée américaine pourvoit maintenant aux services pastoraux des militaires Wiccans (« Witchcraft Gets Army’s Blessing », Chicago Tribune, 18 juin 1999. C’est nous qui traduisons). Récemment, une étude de marché, réalisée par la grande librairie Barnes et Noble, a estimé à dix millions le « public « païen » d’acheteurs américains ». Quelques jeunes tueurs ont même été influencés par la religion occulte. Oui, l’une des tromperies majeure de Satan se fait par la religion elle-même ! L’apôtre Paul révèle cette tactique, en signalant que Satan n’apparaît pas toujours comme un serpent ou un dragon, mais qu’il se déguise lui-même en ange de lumière ! « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).

Satan, le prince des ténèbres, peut apparaître comme un ange de lumière, et non seulement comme la force des ténèbres de l’adoration occulte. L’apôtre Paul nous avertit que Satan a ses propres ministres, qui ont l’apparence de ministres de la justice. C’est pourquoi, nous vous demandons de ne pas nous croire sur le seul fait de nos affirmations. Nous vous conseillons vivement de vérifier dans votre Bible la vérité que nous déclarons. Vous souvenez-vous des Béréens dans Actes 17 :11 ? Luc a écrit qu’ils « examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact ». Nous avons tous besoin d’agir ainsi !

Des membres du clergé peuvent être sincères, mais ils sont sincèrement séduits. Certains ministres prêchent que vous n’avez pas besoin d’observer les Dix Commandements ; ils assimilent faussement l’observance de la loi de Dieu au salut par les œuvres ! Si un ministre vous dit que vous n’avez pas besoin d’obéir à Dieu, demandez-lui s’il approuve la rébellion contre Dieu. L’apôtre Pierre a écrit : « Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu ? » (1 Pierre 4 :17).

L’apôtre Paul lança aussi un avertissement à ceux qui désobéissent à la vérité de Dieu. « Il réserve l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec ! » (Romains 2 :8-9). La Bible enseigne pleinement l’obéissance à la vérité, à l’Evangile, aux Dix Commandements et à la justice de Dieu. La religion de contrefaçon est l’une des tromperies de Satan. Il apparaît comme un ange de lumière, mais il conduit des millions de gens loin de la véritable lumière de la Bible.

Satan œuvre dans nos faiblesses Le diable cherche à tourner à son profit notre nature humaine – qui est déjà influencée par la vanité, l’égoïsme, l’avidité, l’envie et la convoitise ! Il existe une influence malfaisante qui, comme l’apôtre Paul le déclare, « agit maintenant dans les fils de la rébellion ». En ce qui concerne notre délivrance par le Christ et notre participation aux convoitises de la nature humaine, Paul déclare : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Ephésiens 2 :1-3).

Nous devons être capables d’identifier, dans notre propre nature, nos faiblesses humaines et notre tendance à pécher. C’est pourquoi, nous avons besoin d’un Sauveur vivant, pour nous racheter premièrement de toutes nos anciennes transgressions, et ensuite pour nous donner la force de vaincre les influences du monde, de Satan et de notre nature humaine !

Certains chrétiens luttent contre leurs colères incontrôlées. D’autres, qui ont été offensés, laissent leurs sentiments se diriger vers l’amertume, la malice, la colère, l’hostilité et la haine. Nous devons haïr le mal et les voies de Satan, mais jamais un autre être humain. Nous devons détester leur conduite et leur mauvaise attitude, mais aimer tous les individus, y compris nos ennemis, comme le Christ nous l’enseigne dans Matthieu 5 :44.

Soyez vigilants ! Satan peut vous contrôler si vous ne maîtrisez pas votre colère. « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable » (Ephésiens 4 :26-27). Une colère sans frein peut amener une amertume satanique, ceux qui sont consumés par la colère pourraient finir dans un étang de feu. Ne laissez pas Satan s’emparer du meilleur en vous. Apprenez à vivre en paix avec les autres. Nous lisons : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés » (Hébreux 12 :14-15).

Beaucoup de chrétiens font face à des difficultés et à des tensions causées par des offenses et des blessures. Ils laissent une racine d’amertume pousser en eux. Ils veulent conserver une douleur du passé, et même goûter à quelque vengeance imaginée. Mais que dit Dieu ? « A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur » (Romains 12 :19). En fin de compte, Dieu infligera le juste jugement et la punition sur tous les pécheurs non repentis. Les chrétiens ont besoin d’apprendre à pardonner ! Jésus nous a enseigné, dans la « prière modèle », à demander à Dieu : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6 :12). Priez-vous dans ce sens ? Priez-vous pour vos ennemis ? Apprenez à laisser de côté et à pardonner. Ce faisant, vous résisterez à Satan, et vous ne vous laisserez pas emporter par une attitude de malice et de vengeance !

Le destin de Satan – et la victoire des chrétiens ! Nous avons déjà vu quelques-unes des stratégies du diable, et comment échapper à ses tromperies. Sachez que le destin de Satan est déjà tracé. Au jugement dernier, tous les méchants seront consumés dans l’étang de feu. Satan et ses démons seront également jetés dans l’étang de feu. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » (Matthieu 25 :41).

Nous attendons impatiemment l’époque où tous les méchants seront bannis de cette terre. Prions : « Que ton Royaume vienne ! » Mais jusqu’à ce moment-là, Satan et ses démons continueront à attaquer et à séduire partout où ils le pourront. Que pouvez-vous faire pour vaincre cette force malfaisante ? Les chrétiens ont besoin de surmonter l’influence du monde, la puissance de Satan et de ses démons, ainsi que leur propre nature humaine.

Premièrement, nous avons besoin d’une relation étroite avec Dieu et le Christ. Dieu nous préservera du mal. La prière modèle dans Matthieu 6 nous enseigne comment prier : « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! » (verset 13).

Dieu vous protégera et vous délivrera du mal, si vous le Lui demandez – si vous optez pour le Royaume de Dieu et si vous rejetez le royaume de Satan. Dieu inspira l’apôtre Jacques à écrire : « Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente ; c’est pourquoi l’Ecriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » (Jacques 4 :6-8).

Il y a deux éléments clés à se rappeler dans notre combat contre Satan. Dieu a fait ces promesses. Vous ne devez pas céder aux sentiments de découragement. Ne cédez pas aux tentations que Satan vous tend sur votre chemin. Résistez ! Et approchez-vous de Dieu. Mettez-vous à genoux et priez votre Père, qui est dans les cieux. Etudiez la Bible, la parole de Dieu, et suivez Ses instructions. Jésus lutta contre les tentations du diable en faisant référence aux Ecritures. Il utilisa ces armes spirituelles. Vous en avez besoin, vous aussi !

L’apôtre Paul nous dit d’être spirituellement bien armés. « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté » (Ephésiens 6 :10-13).

Vous avez besoin de toutes les armes de Dieu. Si vous êtes revêtus de ces armes, vous gagnerez la bataille. Satan combat dans vos pensées, dans votre caractère, dans votre esprit. Mais avec Dieu à vos côtés, vous pouvez le vaincre. Connaissez votre ennemi. Connaissez ses stratégies. Comme l’apôtre Paul l’a écrit : « Nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2 :11).

Pouvez-vous réellement triompher du diable ? Oui, si vous utilisez l’épée de l’Esprit – la parole de Dieu – et si vous vivez selon cette parole. Lorsque Jésus a résisté à Satan, Il lui a dit : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4).

La puissance de la parole de Dieu en vous peut vaincre Satan. L’apôtre Jean a écrit : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin » (1 Jean 2 :14).

Dieu vous accordera la victoire par Jésus-Christ – vous pouvez vaincre le diable. Le Créateur Dieu bannira Satan et ses démons à jamais. Ils seront remplacés par Jésus- Christ et Ses serviteurs fidèles, dans le Royaume de Dieu à venir.

Vous pouvez avoir la paix d’esprit. Agissez selon les instructions bibliques – et, avec l’aide de notre Sauveur, vous vaincrez Satan.

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_____Le Monde de Demain.. Le diable est-il réel ? La jeunesse, de même que la société tout entière, est-elle de plus en plus affectée par le monde occulte ?

Le diable est-il réel ?

par Richard F. Ames




La jeunesse, de même que la société tout entière, est-elle de plus en plus affectée par le monde occulte ? Le diable est-il réel ? S’il existe, comment séduit-il l’humanité ?

La jeune génération est de plus en plus entraînée par les sciences occultes. La sorcellerie est enveloppée de splendeur autant pour la foule des plus jeunes, à chaque nouveau livre d’Harry Potter, que pour les adolescents avec la série télévisée « Buffy contre les vampires ». La musique pour les adolescents glorifie souvent le diable ; quelques jeunes délinquants armés ont même commis des meurtres en son nom.

Dans certains cercles d’intellectuels, il n’est pas coutume de croire à l’existence du diable. Mais de nombreuses autres personnes intelligentes trouvent aventureux, et même passionnant, d’essayer d’entrer en contact avec le monde des ténèbres. Que dit la Bible sur ce sujet extrêmement important ? S’il existe un monde de démons – et un diable réel – vous avez besoin de savoir comment lui résister et vaincre son influence.

La Bible explique pourquoi il y a tant d’afflictions et de malheurs en ce bas monde. Dans l’Apocalypse, nous lisons : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).

La Bible décrit ici un être spirituel et puissant, appelé le « diable et Satan », comme étant « le grand dragon » et « le serpent ancien ». Nous apprenons une vérité surprenante à laquelle peu de gens croient aujourd’hui – cet être a séduit toute la terre.

Comment a-t-il fait ? Les chrétiens doivent connaître ses stratégies et ses tactiques. Mais, il nous faut d’abord comprendre pourquoi il existe. Dieu a-t-Il créé le diable ?

Il y a deux chapitres dans la Bible – Esaïe 14 et Ezéchiel 28 – qui relatent l’origine de Satan. Esaïe a prophétisé sur le roi de Babylone, qui régnera sur l’Empire romain ressuscité (décrit dans Apocalypse 13, 17 et 18), aux temps de la fin, mais le type – le roi humain mentionné – est la représentation physique du type spirituel, Satan le diable, appelé auparavant Lucifer. « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Esaïe 14 :12-14).

Lucifer a été précipité sur la terre. Il a laissé la vanité et l’avidité l’inciter à la rébellion contre Dieu. Il a voulu renverser Dieu de Son trône. Mais il a échoué, bien qu’il ait toujours son trône sur la terre. Le nom Lucifer dérive du latin, et il a été traduit par « étoile du matin » ou « fils de l’aube » dans d’autres versions. Jésus a dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (Luc 10 :18). Lucifer, celui qui apporte la lumière, devint celui qui procure les ténèbres.

L’apôtre Paul explique que beaucoup de gens sont aveuglés par rapport au véritable Evangile et à la vérité de la Bible. « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4 :3-4). Notez que Lucifer devint Satan après avoir été précipité sur la terre, il est devenu « le dieu de cet âge », ou « le dieu de ce siècle ».

Dieu a créé tous les êtres angéliques, mais Il n’a pas créé le diable. Il créa trois chérubins ou archanges – Lucifer, Michel ou Micaël, et Gabriel (le chérubin Michel est appelé un archange dans Jude 9). Apparemment, chacun d’eux est à la tête d’un tiers des anges. Nous lisons que le dragon, Satan, fut précipité sur la terre avec un tiers des anges. « Un autre signe parut encore dans le ciel : et voici, c’était un grand dragon rouge feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre » (Apocalypse 12 :3-4). Comme nous l’avons déjà expliqué dans d’autres articles, les étoiles symbolisent les anges (Apocalypse 1 :20). Un tiers des anges suivirent Satan et devinrent des démons.

Ezéchiel 28 – type physique et type spirituel Le prophète Ezéchiel décrit les responsabilités premières de Satan, avant sa déchéance. Comme dans Esaïe 14, nous voyons à nouveau la représentation physique et la représentation spirituelle. Le roi de Tyr est le type physique, et le chérubin qui devint Satan est le type spirituel. « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ; je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes. Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jette par terre, je te livre en spectacle aux rois » (Ezéchiel 28 :12-17).

Lucifer est un être créé ; il était responsable de la terre bien avant la création des êtres humains. Il avait le libre choix pour obéir ou pour désobéir, tout comme les êtres humains ont la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Mais Lucifer se rebella – il refusa de se soumettre à la volonté et au gouvernement de Dieu. Comme Ezéchiel l’a écrit : « Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. »

Ainsi, nous voyons que Dieu n’a pas créé Satan le diable. Il créa le chérubin ou l’archange Lucifer, qui rejeta le gouvernement de Dieu et se forgea un caractère méchant et pécheur ; par sa rébellion, il se transforma en Satan le diable.

Adam avait la possibilité de remplacer Satan comme dirigeant de ce monde. Mais Adam et Eve succombèrent à la tentation, et ils péchèrent. Notez que c’est Satan qui pécha le premier et qui tomba. Adam et Eve, de même que chaque être humain excepté Jésus-Christ – Emmanuel, Dieu dans la chair – ont péché. Les Ecritures disent : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 :23).

Un second Adam, Jésus-Christ, résista au diable, et Il le vainquit. Les Ecritures nous disent qu’après quarante jours de jeûne, Jésus était physiquement affaibli, mais Il combattit le diable par l’Ecriture. Refusant d’obéir à Satan, Il lui donna finalement cet ordre : « Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4 :10).

Jésus prouva qu’Il ne voulait pas céder à Satan. Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché (Hébreux 4 :15). Il a prouvé qu’Il avait la force morale et la justice pour diriger la terre. Lorsque Jésus reviendra comme Roi des rois, Il remplacera Satan, le prince de ce monde, en le bannissant pour mille ans. Mais jusque-là, Satan continuera de séduire le monde entier. Peut-il vous séduire ?

Un ange de lumière ? L’une des plus grandes supercheries de Satan est la fausse croyance qu’il n’existe pas. Pourtant, beaucoup prennent part à l’adoration de Satan et de ses démons, ou à quelque manifestation du diable dans des religions occultes. Des sorcières et sorciers pratiquent des rituels macabres – pouvant aller jusqu’au sacrifice humain. Dieu a pourtant mis en garde l’ancien Israël pour que les gens rejettent toutes ces formes de paganisme et de satanisme. « Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l’Eternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins ; mais à toi, l’Eternel, ton Dieu, ne le permet pas » (Deutéronome 18 :9-14).

Dieu nous met en garde pour que nous rejetions les pratiques occultes et le paganisme. Cependant, ces pratiques sont extrêmement répandues, et même acceptées au sein de la société. On estime à cinquante mille, rien qu’en Amérique, ceux qui pratiquent le « Wicca » – une forme d’adoration polythéiste de la nature – si bien établie que l’office des aumôniers de l’armée américaine pourvoit maintenant aux services pastoraux des militaires Wiccans (« Witchcraft Gets Army’s Blessing », Chicago Tribune, 18 juin 1999. C’est nous qui traduisons). Récemment, une étude de marché, réalisée par la grande librairie Barnes et Noble, a estimé à dix millions le « public « païen » d’acheteurs américains ». Quelques jeunes tueurs ont même été influencés par la religion occulte. Oui, l’une des tromperies majeure de Satan se fait par la religion elle-même ! L’apôtre Paul révèle cette tactique, en signalant que Satan n’apparaît pas toujours comme un serpent ou un dragon, mais qu’il se déguise lui-même en ange de lumière ! « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).

Satan, le prince des ténèbres, peut apparaître comme un ange de lumière, et non seulement comme la force des ténèbres de l’adoration occulte. L’apôtre Paul nous avertit que Satan a ses propres ministres, qui ont l’apparence de ministres de la justice. C’est pourquoi, nous vous demandons de ne pas nous croire sur le seul fait de nos affirmations. Nous vous conseillons vivement de vérifier dans votre Bible la vérité que nous déclarons. Vous souvenez-vous des Béréens dans Actes 17 :11 ? Luc a écrit qu’ils « examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact ». Nous avons tous besoin d’agir ainsi !

Des membres du clergé peuvent être sincères, mais ils sont sincèrement séduits. Certains ministres prêchent que vous n’avez pas besoin d’observer les Dix Commandements ; ils assimilent faussement l’observance de la loi de Dieu au salut par les œuvres ! Si un ministre vous dit que vous n’avez pas besoin d’obéir à Dieu, demandez-lui s’il approuve la rébellion contre Dieu. L’apôtre Pierre a écrit : « Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu ? » (1 Pierre 4 :17).

L’apôtre Paul lança aussi un avertissement à ceux qui désobéissent à la vérité de Dieu. « Il réserve l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec ! » (Romains 2 :8-9). La Bible enseigne pleinement l’obéissance à la vérité, à l’Evangile, aux Dix Commandements et à la justice de Dieu. La religion de contrefaçon est l’une des tromperies de Satan. Il apparaît comme un ange de lumière, mais il conduit des millions de gens loin de la véritable lumière de la Bible.

Satan œuvre dans nos faiblesses Le diable cherche à tourner à son profit notre nature humaine – qui est déjà influencée par la vanité, l’égoïsme, l’avidité, l’envie et la convoitise ! Il existe une influence malfaisante qui, comme l’apôtre Paul le déclare, « agit maintenant dans les fils de la rébellion ». En ce qui concerne notre délivrance par le Christ et notre participation aux convoitises de la nature humaine, Paul déclare : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Ephésiens 2 :1-3).

Nous devons être capables d’identifier, dans notre propre nature, nos faiblesses humaines et notre tendance à pécher. C’est pourquoi, nous avons besoin d’un Sauveur vivant, pour nous racheter premièrement de toutes nos anciennes transgressions, et ensuite pour nous donner la force de vaincre les influences du monde, de Satan et de notre nature humaine !

Certains chrétiens luttent contre leurs colères incontrôlées. D’autres, qui ont été offensés, laissent leurs sentiments se diriger vers l’amertume, la malice, la colère, l’hostilité et la haine. Nous devons haïr le mal et les voies de Satan, mais jamais un autre être humain. Nous devons détester leur conduite et leur mauvaise attitude, mais aimer tous les individus, y compris nos ennemis, comme le Christ nous l’enseigne dans Matthieu 5 :44.

Soyez vigilants ! Satan peut vous contrôler si vous ne maîtrisez pas votre colère. « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable » (Ephésiens 4 :26-27). Une colère sans frein peut amener une amertume satanique, ceux qui sont consumés par la colère pourraient finir dans un étang de feu. Ne laissez pas Satan s’emparer du meilleur en vous. Apprenez à vivre en paix avec les autres. Nous lisons : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés » (Hébreux 12 :14-15).

Beaucoup de chrétiens font face à des difficultés et à des tensions causées par des offenses et des blessures. Ils laissent une racine d’amertume pousser en eux. Ils veulent conserver une douleur du passé, et même goûter à quelque vengeance imaginée. Mais que dit Dieu ? « A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur » (Romains 12 :19). En fin de compte, Dieu infligera le juste jugement et la punition sur tous les pécheurs non repentis. Les chrétiens ont besoin d’apprendre à pardonner ! Jésus nous a enseigné, dans la « prière modèle », à demander à Dieu : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6 :12). Priez-vous dans ce sens ? Priez-vous pour vos ennemis ? Apprenez à laisser de côté et à pardonner. Ce faisant, vous résisterez à Satan, et vous ne vous laisserez pas emporter par une attitude de malice et de vengeance !

Le destin de Satan – et la victoire des chrétiens ! Nous avons déjà vu quelques-unes des stratégies du diable, et comment échapper à ses tromperies. Sachez que le destin de Satan est déjà tracé. Au jugement dernier, tous les méchants seront consumés dans l’étang de feu. Satan et ses démons seront également jetés dans l’étang de feu. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » (Matthieu 25 :41).

Nous attendons impatiemment l’époque où tous les méchants seront bannis de cette terre. Prions : « Que ton Royaume vienne ! » Mais jusqu’à ce moment-là, Satan et ses démons continueront à attaquer et à séduire partout où ils le pourront. Que pouvez-vous faire pour vaincre cette force malfaisante ? Les chrétiens ont besoin de surmonter l’influence du monde, la puissance de Satan et de ses démons, ainsi que leur propre nature humaine.

Premièrement, nous avons besoin d’une relation étroite avec Dieu et le Christ. Dieu nous préservera du mal. La prière modèle dans Matthieu 6 nous enseigne comment prier : « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! » (verset 13).

Dieu vous protégera et vous délivrera du mal, si vous le Lui demandez – si vous optez pour le Royaume de Dieu et si vous rejetez le royaume de Satan. Dieu inspira l’apôtre Jacques à écrire : « Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente ; c’est pourquoi l’Ecriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » (Jacques 4 :6-8).

Il y a deux éléments clés à se rappeler dans notre combat contre Satan. Dieu a fait ces promesses. Vous ne devez pas céder aux sentiments de découragement. Ne cédez pas aux tentations que Satan vous tend sur votre chemin. Résistez ! Et approchez-vous de Dieu. Mettez-vous à genoux et priez votre Père, qui est dans les cieux. Etudiez la Bible, la parole de Dieu, et suivez Ses instructions. Jésus lutta contre les tentations du diable en faisant référence aux Ecritures. Il utilisa ces armes spirituelles. Vous en avez besoin, vous aussi !

L’apôtre Paul nous dit d’être spirituellement bien armés. « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté » (Ephésiens 6 :10-13).

Vous avez besoin de toutes les armes de Dieu. Si vous êtes revêtus de ces armes, vous gagnerez la bataille. Satan combat dans vos pensées, dans votre caractère, dans votre esprit. Mais avec Dieu à vos côtés, vous pouvez le vaincre. Connaissez votre ennemi. Connaissez ses stratégies. Comme l’apôtre Paul l’a écrit : « Nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2 :11).

Pouvez-vous réellement triompher du diable ? Oui, si vous utilisez l’épée de l’Esprit – la parole de Dieu – et si vous vivez selon cette parole. Lorsque Jésus a résisté à Satan, Il lui a dit : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4).

La puissance de la parole de Dieu en vous peut vaincre Satan. L’apôtre Jean a écrit : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin » (1 Jean 2 :14).

Dieu vous accordera la victoire par Jésus-Christ – vous pouvez vaincre le diable. Le Créateur Dieu bannira Satan et ses démons à jamais. Ils seront remplacés par Jésus- Christ et Ses serviteurs fidèles, dans le Royaume de Dieu à venir.

Vous pouvez avoir la paix d’esprit. Agissez selon les instructions bibliques – et, avec l’aide de notre Sauveur, vous vaincrez Satan.

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_____Qu’est-ce que l’enfer ? Existe-t-il vraiment un enfer de feu où l’âme des hommes, des femmes et des enfants condamnés souffre éternellement ?

Qu’est-ce que l’enfer ?

par Richard F. Ames




Existe-t-il vraiment un enfer de feu où l’âme des hommes, des femmes et des enfants condamnés souffre éternellement ? Des êtres humains, créés par Dieu à Son image, sont-ils dans les tourments de l’enfer, en ce moment ? Le christianisme traditionnel possède sa réponse, mais vous serez surpris – et rassuré – de ce que la Bible déclare vraiment au sujet de l’enfer.

Un récent sondage Gallup révèle que trois Américains sur cinq, environ, croient à l’enfer. Mais l’opinion populaire ne peut pas dire s’il y a vraiment un feu de l’enfer tourmentant à jamais l’âme des méchants. Qu’en dit la Bible ?

Parle-t-elle d’enfer et de feu ? Il y a beaucoup de fausses conceptions au sujet de l’enfer. Ces points de vue erronés ne sont pas l’unique apanage des chrétiens ; en effet, les autres religions ont une multitude de croyances concernant l’enfer et le jugement dernier.

Par exemple, l’islam décrit l’enfer comme un étang de feu. Le livre saint de l’islam, le Coran, déclare en parlant des méchants : « La Géhenne leur suffira comme brasier. Nous jetterons bientôt dans le Feu ceux qui ne croient pas à nos Signes. Chaque fois que leur peau sera consumée, nous leur en donnerons une autre afin qu’ils goûtent le châtiment » (Sourate IV, versets 55-56, traduit par D. Masson, Le Coran, éditions Gallimard 1967).

De telles notions sont communes à d’autres croyances. Dans un article intitulé « Autres croyances, autres enfers », (U.S. News & World Report, 25 mars 1991) l’auteur Jeffrey Sheler note que le jaïnisme (une religion de l’Inde) « voit l’univers constitué de trois mondes, le plus bas contiendrait 8,4 millions d’enfers où les êtres humains expieraient leurs péchés. Ceux qui sont coupables de péchés impardonnables sont retenus à jamais dans des abysses insondables ». Sheler dit aussi qu’il y a 21 enfers dans l’hindouisme où « l’âme est recyclée à un stade plus noble dans la vie suivante ».

Comparez cela à la croyance de beaucoup de chrétiens en un purgatoire temporaire, où les âmes seraient purifiées en souffrant d’atroces tourments, et en un enfer similaire, sans issue, dans lequel les âmes seraient tourmentées à jamais, sans aucun espoir de rédemption.

Tout cela peut être embrouillé et effrayant. Etant jeune, j’ai le souvenir de mon pasteur qui décrivait les flammes de l’enfer. Ces images frappantes et effrayantes restèrent ancrées en moi pendant des années. Cependant, au lieu d’être épouvanté, j’aurais été réconforté si j’avais connu la vérité à ce moment-là. En effet, Jésus a fait cette déclaration rassurante : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8 :32).

Cette vérité biblique, que j’ai apprise plus tard avec étonnement, montre qu’il n’y a pas, pour le moment, d’âmes humaines qui souffrent dans un feu de l’enfer brûlant éternellement. C’est une chose certaine ! Vous ne devez pas vous faire de soucis pour vos proches qui n’ont pas pu se convertir à votre religion, avant leur mort, car ils ne subissent pas maintenant les tourments des flammes infernales !

Cela vous désappointe-t-il ? Malheureusement, certains trouvent de l’agrément en croyant que les non-convertis sont en train de souffrir un tourment éternel. Ils espèrent passer l’éternité au ciel, en contemplant les autres souffrir en enfer. Pourriez-vous être joyeux au ciel, durant toute l’éternité, en sachant que l’un ou l’autre être aimé est en train de souffrir d’atroces tourments ? Beaucoup de gens s’attendent à cela. Ils ont été terriblement séduits par Satan, et ont reçu la connaissance anti-biblique du Créateur apparaissant comme le Dieu cruel, qu’Il n’est pas en réalité !

Nous allons voir que Dieu utilisera, dans le futur, un étang de feu au jugement dernier. Ce feu engloutira, en fin de compte, toute la terre et la purifiera. Ceci – et non pas un puits de torture brûlant à jamais les êtres humains – est l’enfer final révélé dans votre Bible.

Le sort des méchants

Vous avez entendu prêcher l’Evangile du Royaume dans nos émissions télévisées du Monde de Demain, et sur les pages de nos publications. L’Evangile est la bonne nouvelle du retour du Christ, en vue de gouverner cette terre en tant que Roi des rois et que Seigneur des seigneurs ! Mais, Jésus a-t-Il aussi parlé du jugement dernier ? Assurément !

Lorsque le Christ reviendra, Il apportera avec Lui à la fois les récompenses et les punitions. Il récompensera Ses fidèles serviteurs. Comme la Bible le décrit : « Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25 :34).

Cependant, il y a aussi une punition pour ceux qui auront endurci leur caractère en étant des rebelles pécheurs et méchants, tournés contre la voie de Dieu, la loi de Dieu et l’amour de Dieu. Après que les récompenses auront été remises aux serviteurs fidèles, la Bible dit : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » (Matthieu 25 :41).

Qu’arrivera-t-il à ces individus maudits ? Continueront-ils à vivre éternellement ? Ou seront-ils entièrement consumés ? Voici ce que déclare la Bible au sujet de ce qui arrivera aux pécheurs incorrigibles – à ceux qui ont endurci leur esprit pour refuser de se repentir et d’obéir à Dieu : « Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume ; le jour qui vient les embrasera, dit l’Eternel des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4 :1).

Les méchants seront totalement détruits. Ils recevront en amende la mort éternelle. Malachie poursuit le récit : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, dit l’Eternel des armées » (Malachie 4 :3).

Ceux qui ont fixé leur propre sort, ceux qui ont décidé de ne jamais se repentir de leur attitude et de leur nature méchantes, seront totalement consumés et seront réduits en cendre ! Ils ne seront pas tourmentés à jamais, mais seront totalement annihilés !

Beaucoup de gens se demandent pourquoi Dieu, s’Il est juste, condamne-t-Il des gens à souffrir éternellement, bien qu’ils n’aient jamais eu l’occasion d’entendre, de croire ou d’appliquer vraiment l’Evangile ? La réponse est simple : Il ne le fait pas ! Dieu est juste et fidèle.

Ce sont Satan et ses démons qui seront tourmentés à jamais. Satan voudrait nous faire croire que son sort, en tant qu’être spirituel, sera celui des êtres humains ! Satan « a séduit toute la terre » (Apocalypse 12 :9). Contrairement à la propagande de Satan, Dieu ne permettra pas que les humains souffrent à jamais !

Veuillez remarquer l’étonnante déclaration de Jésus : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10 :28).

Lisez ce passage dans votre propre Bible ! Dieu est capable de faire périr à la fois le corps et l’âme. Oui, Dieu est si puissant qu’Il peut détruire les âmes pour toujours ! Cela veut dire que la vie, psuché en grec, peut totalement être détruite. Il ne s’agit pas d’une résurrection dont parle Jésus ! Nous verrons cela plus clairement lorsque nous examinerons le livre de l’Apocalypse, plus loin dans cet article.

Nous avons vu que le châtiment éternel, pour les âmes pécheresses, est une croyance religieuse fort répandue. Beaucoup de religions croient qu’un feu infernal, inextinguible tourmentera sans arrêt les méchants. Mais nous avons vu aussi que Dieu est capable de détruire les âmes humaines. Il sortira définitivement les pécheurs incorrigibles de leur misère. Dieu est fidèle et juste !

  • Le don de la vie éternelle

Jean 3 :16 est l’un des nombreux versets bibliques démontrant la nature aimante de Dieu envers chaque être humain. Ceux qui pensent que Dieu ne peut pas, ou ne veut pas, détruire totalement les méchants incorrigibles devraient examiner de près ce verset : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 :16).

Tout d’abord, comprenez que Dieu a donné Son Fils pour vous ! Vous n’êtes pas obligé de faire partie des pécheurs incorrigibles qui seront brûlés dans un étang de feu. Vous pouvez obtenir le pardon divin si vous vous repentez et si vous croyez à l’Evangile, comme Jésus l’a dit : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :15).

Toutefois, il vous est nécessaire de savoir ce qu’il faut faire, au lieu de réagir émotionnellement, sans vous prouver la vérité. La Bible nous dit : « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). Nous vous encourageons à le faire en vérifiant – dans votre propre Bible – ce que vous lisez sur les pages de nos publications.

Bien sûr, si vous aviez déjà une âme immortelle, vous ne pourriez pas périr. Vous posséderiez d’ores et déjà la vie éternelle. Que lisons-nous dans Jean 3 :16 ? « Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Jésus a dit que les pécheurs périront, mais que ceux qui obéiront et croiront en Lui recevront le don de la vie éternelle. Si vous avez déjà la vie éternelle par le truchement d’une âme immortelle, vous n’avez pas besoin qu’on vous la donne. D’ailleurs, ceci est souligné dans un autre passage des Ecritures avec lequel vous commencez à vous familiariser, si vous êtes un spectateur régulier de nos émissions télévisées du Monde de Demain : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6 :23). Nous voyons une fois encore que l’amende du péché, c’est la mort ! La mort, c’est l’absence de vie. La vie éternelle est un don précieux, par l’intermédiaire de Jésus-Christ !

Dante et le feu de l’enfer

D’où vient, au juste, le concept des âmes qui brûlaient dans le feu ? Certaines notions proviennent de concepts préchrétiens, mais l’idée générale de l’enfer fut popularisée par le célèbre poème de La Divine Comédie de Dante Allighieri, mort en 1321. Le poème comprend trois parties: l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Dans l’Enfer, le poète latin Virgile sert de guide à Dante qui voyage en enfer. En entrant en enfer, ils sont saisis par ce présage de malheur : « Vous qui entrez laissez toute espérance. » (L’Enfer, Chant III p.41, traduit par Jacqueline Risset, éditions Flammarion, Paris, 1992). Virgile converse avec Dante au sujet de ce tour en enfer : « … je pense et je dispose que tu me suives, et je serai ton guide, et je te tirerai d’ici vers un lieu éternel, où tu entendras les cris désespérés ; tu verras les antiques esprits dolents qui chacun crient à la seconde mort » (L’Enfer, Chant I, p.31).

Dante poursuit son périple à travers les divers compartiments de l’enfer et écrit : « Ainsi, non par le feu, mais par un art divin, bouillait là-dessous une poix épaisse qui engluait la rive de tous côtés. Je la voyais, mais ne voyais en elle rien d’autre que les bulles bouillant à grand bouillon ; elle se gonflait toute, puis retombait à plat … » Ensuite, Dante voit une personne qui est envoyée en enfer : « Et je vis derrière nous un diable noir Il portait un pécheur tenu par ses deux hanches Il le jeta au fond, et puis s’en retourna Les démons qui étaient sous le pont crièrent : “Si tu ne veux pas tâter de nos griffes, ne te montre plus au-dessus de la poix”. Puis ils le mordirent avec cent harpons » (L’Enfer, Chant XXI, p.189-191).

Dante écrivit La Divine Comédie comme une allégorie pour enseigner certains principes et leçons. La politique et l’histoire de l’Italie contemporaine à Dante s’y reflètent aussi. Son poème n’est pas la pensée littérale des enseignements bibliques, mais beaucoup de gens en vinrent à accepter, erronément, les images que Dante avait décrites dans son poème comme des vérités littérales!

Retournons à nouveau à Romains 6 :23 : « Le salaire du péché, c’est la mort » – ce n’est pas la vie ! Il est intéressant que le poème de Dante dise que l’agonie éternelle des supposés pécheurs fût une seconde mort. C’est tout à fait erroné. La Bible se réfère à la seconde mort, comme nous le verrons par la suite, comme la destruction totale de la vie dans l’étang de feu. La seconde mort n’est pas la vie en un endroit que l’on nomme l’enfer. La mort, c’est la mort, ce n’est pas une sorte de vie qui continue. La mort, c’est l’absence de vie !

Qu’entendez-vous par “enfer” ?

Ce qui est incroyable, dans la plupart des discussions ayant pour thème l’enfer, c’est l’hypothèse selon laquelle l’enfer serait synonyme de feu éternel ! C’est une définition erronée. En fait, il existe quatre mots dans la Bible qui sont traduits par « enfer ». Cherchons la vérité en cette matière.

L’Ancien Testament a été écrit dans presque sa totalité en hébreu. Dans la traduction française de Louis Segond, le mot hébreu fréquemment traduit par « enfer » est sheol – qui signifie tout simplement la fosse ou la tombe. Il ne désigne pas un endroit où un feu brûlerait toujours ! Le mot sheol figure 65 fois dans l’Ancien Testament, et il est diversement traduit dans la version Louis Segond par « tombe », « enfer » ou « fosse ». Sheol ne signifie rien de plus qu’une « tombe » ou une « fosse ».

Ainsi, si quelqu’un vous demandait si vous croyez à l’enfer, votre réponse devrait être : « De quel enfer parlez-vous ? » Le mot français « enfer », qui se trouve dans certaines versions françaises, ne signifie pas systématiquement un endroit rempli de flammes ou de châtiment éternel !

Dans le Nouveau Testament, il y a trois mots grecs traduits par « enfer », chacun ayant un sens différent. Il s’agit des mots hades, gehenna et tartarus.

Hades, en grec, signifie « tombe » ou « fosse », comme le mot hébreu sheol. Cela ne se rapporte PAS à un endroit en feu.

Le mot gehenna est dérivé de l’expression hébraïque ge hinnom qui signifie la « vallée de Hinnom », une vallée située au sud de Jérusalem. Comme des millions de touristes, j’y suis allé plusieurs fois. Vous pourriez donc dire que je suis allé en enfer et en suis revenu !

Anciennement, la vallée de Hinnom servait de décharge à ordures pour Jérusalem ; ces détritus étaient brûlés par des feux activés de soufre ou dévorés par les vers et les asticots. Il arrivait occasionnellement que le corps d’un criminel exécuté soit jeté dans le feu. C’est ainsi que la géhenne, en français, devint le symbole d’un lieu de jugement associé au feu. Le mot grec gehenna est utilisé par l’évangéliste Matthieu qui rapporte ces paroles de Jésus : « Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère est passible de jugement ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne » (Matthieu 5 :22). Ce « feu de l’enfer » n’est, en fin de compte, que le feu de la géhenne.

Jésus disait donc que ceux qui ont une attitude meurtrière, sans s’en repentir, seraient passibles de la géhenne. Nous verrons plus loin que c’est dans l’étang de feu que seront brûlés les pécheurs qui ne se repentent pas. Ils souffriront de la mort éternelle !

Le quatrième mot traduit par « enfer », dans la Bible, vient du mot grec tartarus. Cela désigne une « rétention » ou une « contention », et ne concerne aucunement les êtres humains ; mais concerne les anges déchus. Remarquez 2 Pierre 2 :4 : « Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement. »

Voici une explication du Expository Dictionary of Biblical Words by W.E. Vine : « Le verbe tartaroo, traduit par “jetés en enfer” dans 2 Pierre 2 :4, signifie consignés au Tartare, qui n’est ni sheol, ni hades, ni enfer, mais un endroit où les anges dont le péché particulier est mentionné dans ce passage sont confinés en “réserve pour le jugement” » (C’est nous qui traduisons).

Qu’est-ce donc que l’enfer ? Du point de vue biblique, c’est l’un des trois endroits ou conditions différentes :

Sheol (en hébreu) ou hades (en grec) signifie « fosse » ou « tombe ». Gehenna désigne « la vallée de Hinnom ». Symboliquement, cela se réfère à la condamnation au feu. Tartarus qui veut dire l’endroit de rétention des anges déchus. Comme vous le voyez, se servir du mot « enfer » pour les trois définitions citées ci-dessus ne clarifie pas fidèlement la vérité biblique ! En l’occurrence, on devrait toujours demander : « De quel enfer particulier s’agit-il ? »

Qu’arrive-t-il à ceux qui sont dans l’ignorance ?

Dieu est-Il injuste ? Ne donnera-t-Il pas l’occasion d’être sauvés à tous les êtres humains ayant vécu sur cette terre ? Est-ce Sa volonté d’envoyer dans un feu de l’enfer, brûlant en permanence, des individus faits à Son image et qui n’ont jamais entendu parler de l’Evangile ? Non, Dieu n’est pas injuste. Il accordera à tous l’opportunité d’être sauvés !

Mais alors, comment tous ceux qui n’ont jamais entendu le nom du Christ pourront-ils être sauvés ? Rappelons-nous qu’en parlant du nom de notre Sauveur Jésus-Christ, l’apôtre Pierre a proclamé hardiment : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :12).

Des milliards de gens n’ont jamais entendu parler ni du véritable Evangile ni du nom de notre Sauveur. Dans ces conditions, comment pourraient-ils donc avoir l’opportunité de croire ? Selon la Bible, Dieu veut que tous les êtres humains soient sauvés. Pour ceux qui n’ont pas encore été appelés à vraiment comprendre la vérité, il y a l’époque du Jugement du Grand Trône Blanc, décrit au 20ème chapitre de l’Apocalypse.

Qui sera à ce jugement ? Qui aura « l’opportunité » d’être sauvé ? Examinons un exemple des plus encourageants. Que pensez-vous que sera le sort final des pécheurs que Dieu a déjà punis ? Veuillez remarquer ce que Jésus a dit au sujet des gens de Sodome : « Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts ; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi » (Matthieu 11:23-24).

Dieu avait consumé par le feu la population entière de Sodome, et Il avait fait périr tous ses habitants ! Sont-ils en train de souffrir maintenant dans les prétendues flammes de l’enfer ? Non ! Ils sont morts ! Cependant, Jésus a dit qu’Il sera « moins sévère » à leur encontre, au jour du jugement, lorsque les livres seront ouverts. C’est alors que tous ceux qui étaient spirituellement aveuglés auront, pour la première fois, la compréhension des écrits bibliques et des paroles de vie : « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres » (Apocalypse 20 :12).

Oui, ceux qui ont souffert à cause de leurs propres péchés, et ceux qui ont été les innocentes victimes d’oppressions diverses, ou de génocides, seront ressuscités pour comprendre le Livre de Vie. Ils auront, pour la première fois, la compréhension de ce qu’est le véritable Evangile et le véritable amour de Dieu le Père à l’égard de toute l’humanité. Comme Pierre l’a écrit : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3 :9).

Lors du Jugement du Grand Trône Blanc, des milliards d’athées, de pécheurs et de païens tireront, en somme, des leçons de leurs souffrances antérieures et auront l’occasion de se repentir sincèrement, de croire à l’Evangile, et d’hériter finalement le Royaume de Dieu.

La seconde mort

Qu’arrivera-t-il à ceux qui ont endurci leur conscience en exerçant délibérément leur volonté à la rébellion, à la haine et au péché ? Ceux qui ont connu la vérité de Dieu, mais qui ont volontairement rejeté Son pardon et Son amour, seront consumés dans un étang de feu : « Puis la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20 :14-15).

Voici la seconde mort – l’amende de la mort éternelle de laquelle on ne ressuscite pas ! Ceux qui auront endurci leur esprit à ne jamais se repentir, ou à ne pas vouloir céder à Jésus-Christ, seront entièrement consumés. Ils souffriront de l’angoisse de connaître leur sort avant leur exécution finale. Mais le Dieu d’amour et de miséricorde les délivrera à jamais de leur misère. Ensuite, la terre entière sera purifiée par le feu ! « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée. Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes » (2 Pierre 3 :10-11).

Une fois que la terre sera purifiée par le feu de la géhenne, l’étang de feu, tous les individus seront ou bien membres glorifiés de la famille de Dieu (comme décrit dans 1 Corinthiens 15, le “chapitre de la résurrection”), ou bien morts pour l’éternité – consumés dans l’étang de feu. Le diable et ses démons (des esprits immortels) seront tourmentés à jamais. C’est ce sort qui leur est réservé, à eux, mais pas à l’humanité !

Dieu est un Dieu de justice et d’amour absolus. Il veillera à ce que chacun ait l’occasion, au moment opportun, d’être sauvé. Le diable a séduit toute la terre et a aveuglé la vaste majorité des êtres humains qui vivent aujourd’hui. Mais Dieu a un plan de salut, même pour les pécheurs méchants de Sodome. Ils auront appris une douloureuse et dure leçon, mais leur opportunité d’être sauvés sera lors du Jugement du Grand Trône Blanc. A cette époque-là, ceux qui auront été les victimes innocentes d’injustices et de génocides seront consolés, relevés et bénis, jouissant de l’opportunité d’être sauvés.

Ceux qui sont appelés à croire et qui sont choisis à notre époque gouverneront avec le Christ dans Son Royaume. Ils participeront avec Lui à enseigner, à servir et à gouverner la terre pendant mille ans. Après ce « Millénium » viendra la résurrection de ceux qui sont morts dans l’ignorance. Ensuite, en fin de compte, ce sera le véritable feu de l’enfer – l’étang de feu – qui consumera les pécheurs incorrigibles.

Entre-temps, nous devons prendre garde à l’avertissement de l’apôtre Pierre : « Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes. Attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, jour à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! » (2 Pierre 3 :11-12).

Oui, nous devons être spirituellement vigilants et fidèles, anticipant un avenir magnifique, plein d’espoir, que les émissions télévisées et les publications du Monde de Demain vous annoncent. L’apôtre Pierre poursuit : « Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irréprochables dans la paix » (2 Pierre 3 : 13-14). En effet, nous pouvons nous réjouir, comme l’apôtre Pierre, qu’il y ait un espoir pour chacun d’entre nous, grâce à notre Sauveur Jésus-Christ !

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† ____Apocalypse 12 :3-4, « Babylone la grande !» des temps de la fin ! une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa débauche

Satan possède un ROYAUME

Après des marchandages et des manœuvres politiques pour gagner des partisans, Satan fut précipité de la « montagne », autrement dit, du Royaume de Dieu. Comme l’indique Apocalypse 12 :3-4, Satan réussit à entraîner le tiers des anges dans sa rébellion contre Dieu ! Ces anges déchus sont appelés des « démons ». Actuellement, Satan domine sur des millions d’anges déchus qui sont ses partisans ; dans ce sens, il possède un « royaume » sur lequel il gouverne dans le monde des esprits.

L’Evangile selon Matthieu contient le récit de la tentation de Jésus par Satan, qui est un être extrêmement perspicace. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable » (Matthieu 4 :1).

Ce récit, tiré de l’Evangile, est un bon exemple qui nous montre que Satan n’hésite pas à citer les Ecritures. En fait, Satan s’est même payé l’audace de citer les Ecritures à l’Auteur des Ecritures : Jésus-Christ ! « Jésus répondit : il est écrit : l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet : et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (Matthieu 4 :5-6).

Ensuite, Satan offrit à Jésus « tous les royaumes du monde et leur gloire, et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores » (versets 8-9).

Bien entendu, Jésus connaissait les principes spirituels contenus dans ces citations, et Il savait comment répondre en utilisant correctement les Ecritures : « Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (verset 10). Jésus avait choisi d’obéir à Dieu et de prendre possession de Son Royaume, au moment voulu par Dieu et à la façon divine.

Plus tard, lorsque Jésus fut accusé d’invoquer Belzébul pour chasser les démons, Il dit : « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son celui de Satan royaume subsistera-t-il ? » (Matthieu 12 :25-26).

Satan possède un royaume ! Il est le « dieu » invisible de ce monde (2 Corinthiens 4 :4). Il est le premier séducteur des hommes et des nations : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).

Satan est l’être spirituel qui influencera très fortement, et qui possédera même un dictateur politique charismatique à venir, lequel séduira une grande superpuissance mondiale, qui ressuscitera une Europe unifiée – c’est-à-dire la « Babylone » des temps de la fin ! Satan sera le « dieu » qui animera et renforcera le faux système religieux derrière la puissance économique et militaire de cette dictature ! Ne me croyez pas sans vérifier vous-même ce qu’en dit la Bible !

La parole divine prédit que ce futur système oppressif sera littéralement animé par des démons : « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte, disant : elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa débauche, que les rois de la terre se sont livrés avec elle à la débauche, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :1-4).

Satan incitera ces futurs dirigeants du monde à combattre le Christ à Son retour comme Roi des rois, et Seigneur des seigneurs. Mais, en fin de compte, le Christ destituera Satan et mettra un terme à sa perversité.

Satan le “faussaire”

Jésus condamna les dirigeants religieux de Son époque à cause de leur hypocrisie. Ces ecclésiastiques prétendaient être pieux, alors qu’ils refusaient de mettre en pratique le caractère spirituel de la loi divine. Jésus leur attribua le même caractère que Satan. Partant du principe que Satan était leur père, Il leur appliqua le dicton « tel père, tel fils ». Le diable est menteur et meurtrier, quoi de surprenant si les enfants du diable sont semblables, s’ils prêchent un évangile perverti, mensonger et falsifié ?

Il est important de saisir que Satan est littéralement le « père du mensonge ». Il ment en permanence et de façon astucieuse, il trompe l’humanité et ceux qui le servent agissent de la même façon. Mentir est devenu chose tellement courante à ceux qui sont influencés par Satan qu’ils sont souvent mieux à l’aise dans le mensonge que dans la vérité !

Dans sa conspiration pour détrôner Dieu et contrecarrer Son grand plan pour l’humanité, Satan a ses propres ministres ! L’apôtre Paul mit en garde les chrétiens à ce sujet : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).

Les ministres de Satan ressemblent et parlent comme des ministres du Christ, d’après ce qu’en pensent les gens séduits ! Mais, en réalité, ils prêchent « un autre Jésus », et proclament « un autre évangile ». Il nous importe, individuellement, d’étudier attentivement la Bible, et de prouver ce que Jésus et les premiers apôtres ont enseigné et pratiqué.

Les deux Babylones La Bible ne décrit pas une seule Babylone, mais deux « Babylones » spécifiques. Peu de temps après le grand déluge, une première « Babylone » fut fondée – l’ancienne Cité-Etat édifiée par un homme nommé « Nimrod » (Genèse 10 :8-10). La seconde Babylone est un système moderne d’Eglise-Etat, décrit dans Apocalypse 17 et 18. Ses dirigeants combattront littéralement le Christ à Son second Avènement (Apocalypse 17 :12-14) !

Des centaines de millions d’individus, faisant partie de cette « Babylone » des temps de la fin, seront tellement séduits qu’ils auront l’audace de lutter, littéralement, contre le Fils de Dieu et contre l’armée des cieux !

Pour comprendre comment a débuté ce système appelé « Babylone », retournons aux premiers jours de l’histoire humaine. Dans Genèse 10 – peu de temps après le déluge – l’homme avait recommencé à se reproduire. Les animaux sauvages s’étaient multipliés également, et les gens éprouvèrent la nécessité de se protéger. C’est alors que naquit un fils de « Cusch ». La Bible nous dit : « Cusch engendra aussi Nimrod ; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel ; c’est pourquoi l’on dit : comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel. Il régna d’abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear » (Genèse 10 :8-10).

Ainsi, ce « vaillant chasseur », dont on dit qu’il fut également un bâtisseur, commença à rassembler les gens dans des villes pour les protéger, mais également pour les maintenir sous son contrôle. Au départ, le royaume de Nimrod commença à « Babel » – Babylone. A partir de là, il établit d’autres villes et rassembla les hommes qui commencèrent à se sentir indépendants par rapport à Dieu – acquérant un sentiment de pouvoir se passer de la protection divine. En fin de compte, les hommes – qui n’avaient « qu’une seule langue et les mêmes mots » (Genèse 11 :1) – se mirent à construire un énorme gratte-ciel, une « tour », qui fut nommée « la tour de Babel » (versets 4-9).

Dieu savait que, sous ce système babylonien, l’humanité s’éloignait rapidement de Lui, et qu’elle était en mesure d’inventer des armes capables de s’autodétruire ! Il dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux » (Genèse 11 :6. Version La Bible de Jérusalem). La puissance créatrice de l’esprit humain était telle que Dieu savait que les hommes auraient inventé des armes terribles, capables de détruire toute la terre, et que Son plan de six mille ans alloué à l’humanité, pour écrire la leçon des souffrances humaines, serait prématurément écourté ! Ainsi, Dieu intervint pour « confondre leur langage », et pour les disperser sur la surface terrestre.

L’Histoire, ainsi que certains récits et légendes anciennes concordants, datant du début de presque toutes les nations, indiquent que les philosophies, ainsi que les religions s’étant maintenues jusqu’à nos jours, ont eu un commencement commun à partir de Nimrod et de sa méchante femme Sémiramis. En effet, après la mort de Nimrod, sa femme Sémiramis prétendit qu’il était désormais le « dieu Soleil », comme l’écrivit l’auteur Alexandre Hislop :

« Les Mystères chaldéens peuvent être assignés à l’époque de Sémiramis, qui vivait seulement quelques siècles après le déluge, et qui est célèbre pour leur avoir imprimé le caractère de son esprit licencieux et corrompu. Cette belle, mais misérable reine de Babylone n’était pas seulement, en personne, un modèle de convoitise effrénée et de dérèglement, mais encore, dans les mystères qu’elle avait le plus contribué à former, elle était adorée comme Rhéa, la grande Mère des dieux, avec des rites tellement odieux qu’elle a été identifiée à Vénus, la Mère de toutes les impuretés, et qu’elle a élevé la cité même où elle régnait à une honteuse supériorité parmi les nations. C’est à ce point qu’elle a été le grand siège de l’idolâtrie et de la prostitution sanctionnée. C’est ainsi que cette reine de Chaldée était le prototype exact et remarquable de la femme de l’Apocalypse, ayant une coupe d’or à la main, et sur le front le nom “Mystère, la grande Babylone, mère des impudicités et des abominations de la terre”. L’emblème apocalyptique de la femme impudique avec la coupe d’or à la main était même compris dans les symboles de l’idolâtrie dérivée de l’ancienne Babylone, tels qu’ils étaient représentés en Grèce, c’est ainsi, en effet, qu’on représentait Vénus à l’origine » (Les Deux Babylones, pages 7-8, Librairie Fischbacher, Paris 1976. Traduit par le pasteur J.-E. Cerisier).

La dispersion de la religion contrefaite Ce système babylonien d’adoration idolâtre se répandit sur toute la terre, en même temps que la dispersion des habitants de la cité (Genèse 11 :9). En partant de Babylone, ces hommes emportèrent avec eux leur culte de la mère et de l’enfant, ainsi que les divers symboles des « mystères ». Hérodote, grand voyageur et historien de l’antiquité, constata que la religion à mystères et ses rites étaient présents dans de nombreux pays ; il rapporta comment Babylone fut à l’origine de tous les systèmes idolâtres florissants. Dans son remarquable ouvrage, Nineveh and its Remains, Layard écrit que nous avons des témoignages de l’histoire sacrée et profane que l’idolâtrie a pris naissance dans la région de Babylone. Alexandre Hislop cite ces historiens, et bien d’autres, afin de prouver ce point dans sa remarquable thèse mentionnée ci-dessus.

Plus tard, l’empire romain assimila, dans son système, les dieux et les religions des nations qu’il gouvernait. Puisque Babylone était à l’origine de ce paganisme, il est aisé de comprendre pourquoi la religion romaine primitive consistait en une forme de culte babylonien, qui s’était développé sous différents aspects et différentes appellations, selon les régions où il s’était propagé. Dans son livre fort documenté, Pagan and Christian Creeds, Edward Carpenter écrit : « La similitude des anciennes légendes et des croyances païennes avec les traditions chrétiennes étaient si grandes qu’elles attirèrent l’attention et la colère déclarée des premiers chrétiens ne sachant pas comment l’expliquer, ils revinrent à la théorie selon laquelle le diable aurait, des siècles plus tôt, poussé les païens à adopter certaines croyances et certaines pratiques » (page 25. Sauf mention contraire, c’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure).

Carpenter cite également Tertullien, l’un des premiers « pères de l’Eglise », ayant vécu entre 160-220 apr. J.-C., disant que « le diable, par les mystères de ses idoles, imite même la plus grande partie des mystères divins » (Ibid.).

Il note également : « Cortez, lui aussi, déplorait que le diable avait probablement appris aux Mexicains la même chose que Dieu avait enseigné à la chrétienté » (Ibid.). Le célèbre explorateur espagnol constata que les païens, habitant la ville qui devint Mexico, pratiquaient déjà les mêmes rites païens, et qu’ils avaient beaucoup de croyances païennes, similaires à ceux de l’Eglise catholique.

Puisque les pratiques des Eglises actuelles ne sont pas identiques à celles de la véritable Eglise mentionnée dans le Nouveau Testament, il est important de s’interroger pour savoir s’il y a eu un mélange ambigu de fausses pratiques païennes avec les véritables enseignements du Christ, des apôtres, et de la Bible. Beaucoup d’historiens, comme Edward Gibbon, ont noté le changement opéré à cause de l’arrivée d’une grande foule de païens dans l’Eglise primitive, et le mélange de leurs coutumes et des croyances étrangères avec celles de l’Eglise (voir Decline and Fall of the Roman Empire, volume 1, chapitre 15).

Remarquez comment les Eglises actuelles ont jailli des mêmes racines que le paganisme ! Satan a créé tout un système de « christianisme de contrefaçon ». Il a habilement guidé des dirigeants religieux, menteurs, à introduire des idées, des pratiques et des concepts totalement païens dans le « christianisme ». Puisque le terme « christianisme » est étiqueté sur l’emballage, la plupart des individus supposent que la religion de Jésus est offerte à l’intérieur. Peu de gens ont conscience que ces concepts totalement erronés sur Dieu, sur Jésus-Christ, sur Son message, sur le but de la vie éternelle et sur la voie qui mène à la vie éternelle ont été enveloppés dans un emballage estampillé « christianisme ». Mais le leur est un christianisme « de contrefaçon », qui a coupé la plupart des gens du véritable Dieu, provoquant une énorme confusion, de la souffrance et des deuils !

Notez ces extraits tirés de Pagan and Christian Creeds : « L’Eglise chrétienne s’est bien gardée de débattre du paganisme, sa position consistant à affirmer que l’Eglise est la détentrice de la révélation unique et divine. Etant parvenue à persuader l’humanité de cela, peu de gens, de nos jours, se rendent compte qu’elle est issue des mêmes racines que le paganisme, et qu’elle partage la plupart de ses doctrines et de ses rituels avec ce dernier » (Carpenter, pages 11-12).

« L’idée communément admise est que les dieux païens ont été éliminés lorsque le Christ est arrivé. Cependant, tous ceux qui ont étudié savent fort bien que les faits démontrent le contraire. A l’époque de l’apparition de Jésus, et des siècles avant Lui, il y avait des temples consacrés à Apollon ou à Dionysos chez les Grecs, à Hercule chez les Romains, à Mithra chez les Perses, à Baal ou à Astarté chez les Babyloniens, ainsi que d’autres temples à d’autres dieux. Quelque chose d’intéressant mérite d’être signalé : malgré les grandes distances, les différentes races, les divers cultes et les détails cérémoniaux, les croyances et les cérémonies se ressemblaient nettement – quand elles n’étaient pas, en tous points identiques » (Ibid., pages 19-21).

« Ces croyances et ces rites païens, longtemps antérieurs à la venue du Christ, étaient non seulement très ressemblants entre eux, mais encore ils étaient similaires au christianisme – une réalité qui n’est pas un fait accidentel. Prenons-en pour exemple les onze principales divinités vénérées dans sept pays différents dont tout le monde, ou presque, croyait que leur naissance avait eu lieu à Noël, ou aux alentours, d’une mère vierge, dans une grotte secrète et qu’elles avaient donné leur vie pour le genre humain. On les appelait porteurs de lumière, guérisseurs, médiateurs, et sauveurs. On pensait qu’elles avaient été vaincues par les puissances des ténèbres, qu’elles étaient descendues aux enfers, ou dans les profondeurs de la terre, pour ensuite ressusciter et devenir les premières à accéder à un monde céleste La vie de Krishna, un dieu indien, présente des similitudes étonnantes avec celle du Christ » (Ibid., pages 21-23).

Carpenter poursuit : « Bien que l’idée de Dieu, donnant Son Fils en sacrifice pour le salut du monde, soit grande et remarquable, elle existe, cependant, dans toutes les religions antiques, elle remonte à une époque très éloignée et elle est incarnée à travers leurs rituels » (Ibid., page 133). Ces traditions originales ressemblaient tellement à la vérité qu’elles pouvaient faussement faire penser qu’une certaine force dirigeante les avaient inspirées. Un christianisme de contrefaçon avait été créé par le « dieu » invisible de cette époque, que Jésus avait qualifié de « père » du mensonge (Jean 8 :44).

Da Vinci Code Il est manifeste qu’avec de telles similitudes au sein du christianisme actuel, comme par exemple celles qui concernent les onze divinités citées plus haut, dans sept pays différents, on devrait être curieux d’essayer de comprendre ce sujet, avec un esprit ouvert, pour constater si la fusion du paganisme et du christianisme existe aujourd’hui.

Le Da Vinci Code de Dan Brown est resté, durant de nombreux mois, en tête de liste – ou presque – des plus grosses ventes de livres. Des millions de lecteurs se sont passionnés pour cette nouvelle fascinante. Qu’y a-t-il de si intéressant d’en parler ici ?

Quoique ce soit un roman – et qu’il soit une fiction comportant de nombreuses erreurs – ce livre peut inciter le lecteur à réaliser qu’il y a beaucoup plus de choses cachées, sous le verni visible des idées et des pratiques religieuses, qu’il n’y paraît en surface. Trois personnages principaux évoluent dans Da Vinci Code. Il s’agit de Sophie Neveu – une talentueuse cryptographe française, de Robert Langdon – un spécialiste en symbolique religieuse de Harvard, et de Leigh Teabing – un historien de la famille royale britannique.

Nous reproduisons ici leur conversation au sujet des origines de la religion, que le monde qualifie de « christianisme » :

« Les historiens s’émerveillent encore de l’exploit qu’il l’empereur Constantin a accompli en forçant tout un peuple païen à se convertir. Par une astucieuse fusion des dates, des rituels, et des symboles païens dans la tradition chrétienne en formation, il a réussi à créer une religion hybride, assimilable par tous ses sujets.

« Une véritable métamorphose, ajouta Langdon. La présence de vestiges païens dans la symbolique chrétienne est absolument indéniable. Le disque solaire du dieu égyptien est devenu l’auréole des saints, le pictogramme d’Isis allaitant son nouveau-né Horus a servi de base aux images de la Vierge et de l’Enfant Jésus. Une majorité des éléments du rituel catholique, comme la mitre, l’autel, la doxologie formule de louange à Dieu et l’eucharistie – le fait de manger le corps de Dieu – tout cela vient en droite ligne des religions païennes de l’Antiquité.

« Si vous lancez un expert en symboles sur ce terrain, siffla Teabing, vous en aurez pour le restant de la nuit. Mais il est vrai qu’il n’y avait pas grand-chose de purement chrétien, dans la nouvelle religion proclamée par Constantin. Le dieu Mithra (dieu solaire de l’ancien Iran) était depuis longtemps appelé Fils de Dieu et Lumière du Monde. On célébrait sa naissance le 25 décembre, qui était aussi la fête anniversaire d’Osiris, d’Adonis et de Dionysos. Il a été enterré dans une caverne rocheuse, et il est ressuscité trois jours plus tard. Le nouveau-né Krishna a reçu en cadeau de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Même le jour saint hebdomadaire a été calqué sur celui des païens.

« Comment cela ?

« A l’origine, expliqua Langdon, les chrétiens honoraient le sabbat juif, le samedi. C’est Constantin qui l’a déplacé pour le faire coïncider avec la célébration du dieu Mithra. Aujourd’hui, la plupart des chrétiens assistent au service dominical, sans savoir qu’ils célèbrent la fête du dieu Soleil (le mot anglais Sunday dimanche signifie jour du soleil) » (Da Vinci Code, pages 290-291, Editions JC Lattès, Paris. Traduit par Daniel Roche).

La VERITE historique

« Mais tout cela n’est que fiction » diriez-vous ! « Où cet auteur insensé est-il allé puiser ces idées étranges ? Je suis convaincu que ma religion est entièrement basée sur la Bible ! »

En êtes-vous bien certain ?

La Bible nous ordonne : « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). En réalité, cette partie du livre de Dan Brown est fondée sur des faits solides, et elle constitue une vérité qu’il est possible de prouver. L’Histoire nous enseigne que le christianisme de Jésus et des apôtres fut dramatiquement modifié un ou deux siècles après la mort du Christ ! Comme l’historien Will Durant l’a écrit :

« Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté. L’esprit grec, qui se mourrait, reprit une vie nouvelle dans la théologie et la liturgie de l’Eglise. La langue grecque, qui avait régné sur la philosophie durant des siècles, devint le véhicule de la littérature chrétienne et du rituel de la religion nouvelle. Les mystères grecs vinrent se fixer dans l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures païennes ont contribué au résultat syncrétiste. D’Egypte vinrent les idées de trinité divine d’immortalité personnelle pour la récompense et pour le châtiment; d’Egypte aussi, l’adoration de la mère et de l’enfant, ainsi que la théosophie mystique qui fit le néo-platonisme et le gnosticisme et qui obscurcit la croyance chrétienne ; c’est encore là que le monachisme chrétien trouvera ses exemples et sa source. De Phrygie vint le culte de la grande mère ; de Syrie, le drame de la résurrection d’Adonis ; de Thrace, peut-être le culte de Dionysos, dieu mourant et sauvant Le rituel mithriaque ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe, que des pères chrétiens accusèrent le démon d’avoir inventé ces analogies, pour égarer les esprits faibles. Le christianisme a été la dernière grande création de l’ancien monde païen L’Eucharistie était une conception depuis longtemps sanctifiée par la durée ; l’esprit païen n’avait pas besoin d’entraînement pour la recevoir ; en l’incarnant dans le “mystère” de la messe », le christianisme devenait la dernière et la plus grande des religions de mystères » (L’histoire de la civilisation, volume IX, pages 240 et 247, Durant, Editions Rencontre, Lausanne 1963).

Paul Johnson fut parmi ceux qui reconnaissaient ouvertement que le sabbat biblique du septième jour était observé par le Christ et les apôtres. « Beaucoup de chrétiens ne virent pas clairement la différence entre ce culte solaire et leur propre culte. Ils l’identifièrent au Christ “dirigeant son char à travers le ciel”, ils tenaient leurs services le dimanche, s’agenouillaient en direction de l’est et célébraient leur fête de la nativité le 25 décembre, le jour anniversaire du soleil, au solstice d’hiver. Au cours de la renaissance païenne, survenue plus tard sous l’empereur Julien, beaucoup de chrétiens jugèrent plus simple d’apostasier à cause de cette confusion ; l’évêque de Troyes confia à Julien qu’il avait toujours secrètement prié le soleil. Constantin n’abandonna jamais sa dévotion au soleil, et maintint l’effigie du soleil sur sa monnaie. Il fit du dimanche un jour de repos » (A History of Christianity, Johnson, 1976, pages 67-69).

Qu’arriva-t-il après Constantin ? L’auteur Jesse Lyman Hurlbut nous l’explique : « Les coutumes et les cérémonies issues du paganisme s’introduisirent progressivement dans le culte. D’antiques fêtes païennes devinrent les fêtes de l’Eglise, en changeant de nom et de destination. Aux alentours de 405 apr. J.-C., des représentations de saints et de martyres commencèrent à faire leur apparition dans les églises, tout d’abord en tant que mémoriaux, puis comme objets d’adoration et de vénération. L’adoration de la vierge Marie se substitua au culte de Vénus et de Diane, le repas du Seigneur se transforma en sacrifice, au lieu d’être une commémoration, et les anciens qui étaient des prédicateurs se muèrent en prêtres Lorsque le christianisme devint religion d’empire, l’Eglise et l’Etat ne faisaient qu’un. De cette union contre nature naquit deux mauvaises choses : l’une dans les provinces orientales, et l’autre dans les provinces occidentales. A l’est, l’Etat contrôla l’Eglise jusqu’à ce qu’il eût perdu toute énergie et toute vigueur. A l’ouest à Rome comme nous allons voir, l’Eglise s’appropria progressivement la puissance de l’Etat, mais cela n’était pas du christianisme. C’était plutôt une hiérarchie, plus ou moins corrompue, qui contrôlait les nations d’Europe, en ayant fait de l’Eglise une machine politique » (The Story of the Christian Church, pages 79-80).

Où tout cela nous conduisit-il ? Nous venons de lire que la prétendue Eglise chrétienne du Moyen Age était devenue une « machine politique ». Elle était remplie de doctrines, de pratiques et de concepts païens. Les dirigeants de la Réforme protestante ont-ils réellement rétabli une Eglise qui enseignait « une remise sur les rails » de la « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3) – un retour au véritable christianisme de Jésus et des premiers apôtres ? Quoique sincères dans leur ensemble, les réformateurs protestants furent affectés par une attitude anti-loi et anti-obéissance, dont ils s’étaient nourris dans leur rébellion contre leur « mère de Rome ». Néanmoins, tout comme Rome, ils n’avaient pas quitté le système païen de fausses doctrines, de faux jours saints et de faux concepts dont il est question dans Apocalypse 17 :4-5 : « Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, UN MYSTERE : BABYLONE LA GRANDE, LA MERE DES PROSTITUEES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE. »

Avec cette forme de « christianisme » devenu religion d’Etat, des foules d’anciens païens se « convertirent ». Beaucoup d’entre eux agir ainsi, pour éviter des ennuis, mais en privé ils maintenaient leurs anciennes croyances. D’autres vinrent à cette nouvelle foi syncrétiste, sans avoir été enseignés, et sans avoir reçu la moindre éducation de base.

« Babylone » symbolise la confusion. La formation de l’Eglise catholique – et, plus tard, l’apparition de plusieurs dizaines d’Eglises « filles » – ont sans doute contribué au malaise spirituel des multiples dénominations dont les doctrines, les croyances et les pratiques s’opposaient, et qui étaient censément « chrétiennes ». Cependant, pas une seule ne correspondait au modèle de christianisme conforme à celui que les premiers apôtres, ainsi que l’Eglise de Dieu primitive, avaient suivi à la mort de Jésus de Nazareth. Chacune d’elles avait conservé des dizaines d’idées et de pratiques païennes totalement étrangères à l’Eglise primitive ! Satan a fait un travail colossal en créant un christianisme de contrefaçon.

Bien que Hislop restât protestant jusqu’à sa mort, il démontra en détail – appuyé par une abondante documentation – que l’Eglise catholique romaine est une continuation de l’ancien système religieux babylonien à mystères, dont les fêtes religieuses et la plupart des pratiques provenaient directement de la religion et du sacerdoce babyloniens. Hislop fait partiellement le lien avec les Eglises « filles », qui sont sorties de Rome. Mais il est manifeste qu’il n’a pas compris tout ce qui était arrivé au « christianisme » moderne.

Au début de son livre, Hislop expose la thèse qu’il étaya à l’aide d’une riche documentation :

« Il a toujours été reconnu que la papauté n’était qu’un paganisme baptisé. Mais Dieu nous révèle maintenant que ce paganisme baptisé par Rome est, dans ses éléments essentiels, celui qui florissait dans l’antique Babylone lorsque Jéhovah ouvrit devant Cyrus les doubles portes d’airain et brisa les barreaux de fer Son jugement approche, cela est évident ; et, à mesure qu’il approche, la Providence divine, en accord avec la parole de Dieu, démontre clairement qu’en effet Rome est la Babylone de l’Apocalypse ; que le caractère essentiel de son système, ses grands objets de culte, ses fêtes, sa doctrine, sa discipline, ses rites et ses cérémonies, sa prêtrise et ses ordres sont tous dérivés de l’antique Babylone, et qu’enfin, le pape lui-même est le descendant de Belschatsar. Dans la lutte qui a été soutenue contre les despotiques prétentions de Rome, on s’est trop souvent contenté de combattre et de repousser la présomption avec laquelle elle se vante d’être la mère et la maîtresse de toutes les Eglises – la seule Eglise catholique hors de laquelle il n’y a point de salut. Si jamais on était excusable de la traiter ainsi, cette excuse n’existera plus. Si l’on peut justifier le principe que je viens d’établir, il faut lui arracher son nom d’Eglise chrétienne, car si c’est une Eglise du Christ, celle qui était assemblée cette nuit où le roi pontife de Babylone, au milieu de ses mille seigneurs, “louait les dieux d’or et d’argent, de bois et de pierre” (Daniel 5 :4) alors, l’Eglise de Rome a le droit de porter le nom de chrétienne ; dans le cas contraire, elle ne l’a pas ! Quelques personnes penseront que ma thèse est bien audacieuse ; mais ce livre a précisément pour but de la démontrer. Que le lecteur juge par lui-même si je n’apporte pas une évidence plus que suffisante pour justifier mon assertion » (Les Deux Babylones, pages 3-4)

Hislop montre comment le « confessionnal » catholique fut emprunté au paganisme, ce qui conférait aux prêtres une plus grande autorité sur leurs paroissiens. Il explique que les fêtes païennes de Noël et des Pâques furent introduites dans le « christianisme » de nombreux siècles après que le Christ eut révélé toute la Vérité à Ses apôtres. Hislop écrit : « Les écrivains les plus instruits et les plus sincères de tous les partis reconnaissent que l’on ne peut pas déterminer le jour de naissance de notre Seigneur, et que dans l’Eglise chrétienne, on n’entendit jamais parler d’une fête pareille avant le troisième siècle, et qu’elle ne fut observée que bien après dans le quatrième siècle. Comment donc, l’Eglise romaine a-t-elle fixé au 25 décembre la fête de Noël ? En voici la raison : longtemps avant le quatrième siècle, et bien avant l’ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette même époque de l’année, en l’honneur de la naissance du fils de la reine babylonienne ; or, on peut présumer que pour se concilier aux païens, et pour augmenter le nombre de ceux qui adhéraient de nom au christianisme, la même fête fut adoptée par l’Eglise romaine, qui se contenta de lui donner le nom du Christ. Cette tendance de la part des chrétiens à faire des concessions au paganisme se développa dès le début » (Ibid., pages 135-136).

Hislop écrivit que cette tendance à faire des concessions au paganisme « se développa dès le début ». Cependant, Dieu avait dit à nos ancêtres : « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux pour qu’il ne branle pas » (Jérémie 10 :2-4). Et pourtant, de nos jours, les pratiquants s’obstinent à faire exactement cela – et ils ont l’audace de coller une étiquette « chrétienne » sur ce bagage de croyances et de pratiques païennes ! Nous invitons ceux qui s’intéressent vraiment aux origines historiques des correspondances entre l’ancienne Babylone et le prétendu christianisme moderne, à se référer au livre Les Deux Babylones, à Pagan and Christian Creeds, à The Golden Bough de Sir James Frazer, et à de nombreux autres ouvrages d’histoire et de théologie. Si votre esprit est ouvert, il vous sera relativement facile, de prouver que cette sorte de « religiosité » n’est, en réalité, que la continuation de la vieille religion babylonienne, affublée d’une appellation « chrétienne » !

Les protestants ont-ils “quitté” BABYLONE ?

Beaucoup de dirigeants et de théologiens conservateurs, protestants et orthodoxes, accepteront volontiers que l’Eglise catholique est le prolongement de « Babylone ». Ils sont accoutumés au fait que la plupart des premiers dirigeants protestants identifiaient clairement Rome à « Babylone », et à la « grande prostituée », décrite aux chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse.

Mais sur quoi les Eglises protestantes de notre époque s’appuient-elles réellement ? Pourquoi leurs premiers dirigeants se révoltèrent-ils contre l’autorité de l’Eglise catholique de Rome ? Dans quelle mesure sont-ils responsables de la « division du christianisme » actuel ?

Les réformateurs protestants sont-ils parvenus à atteindre leurs buts déclarés ? Outre ces interrogations, la question réellement importante à se poser est de savoir si les réformateurs protestants, et leurs successeurs, sont retournés à « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).

Que penser de la célèbre déclaration du théologien protestant Chillingworth, qui a dit : « La Bible, toute la Bible et rien d’autre que la Bible, constitue la religion des Protestants » (Schaff-Herzog, Encyclopedia of Religious Knowledge, article “Chillingworth, W.”). D’après ce qu’ils affirment, à savoir que les Ecritures « sont la règle inspirée pour la foi et la pratique » (Ibid., article “Bible”), les dirigeants protestants devraient s’engager à suivre la religion de Jésus-Christ et de Ses apôtres, en la respectant dans son intégralité.

De fait, les érudits reconnaissent que le premier fondateur du protestantisme fut Martin Luther. Cependant, Luther n’hésitait pas à rejeter l’autorité des Ecritures lorsque cela l’arrangeait, personnellement – quoiqu’il déclarât souvent le contraire !

En rejetant la doctrine de la transsubstantiation, Luther fit valoir l’autorité absolue des Ecritures en matière de foi et de pratique. Il déclara : « Car ce qui n’est pas supporté par l’autorité de la Bible ou par une révélation authentique ne demeure qu’une simple opinion, et rien n’oblige à y croire La transsubstantiation doit être considérée comme une invention humaine, puisqu’elle n’est fondée ni sur les Ecritures ni sur un raisonnement valable » (Documents of the Christian Church, Editions Bettenson, page 280).

Si seulement Luther avait appliqué à la lettre ce genre de test à toutes ses doctrines, le monde aujourd’hui serait un autre endroit ! Car, lorsqu’il fut critiqué sur le mot « sola » (seul) qu’il avait ajouté au passage de Romains 3 :28, il répliqua avec hauteur, comme cité par l’historien Johannes Alzog : « Si votre pape lui-même n’est pas d’accord au sujet du mot sola, vous pouvez lui rétorquer qu’il figure là selon la volonté du docteur Martin Luther » (Manual of Universal Church History, page 199). Or, rien ne justifiait un tel changement non conforme aux Ecritures. Lorsque ses convictions doctrinales personnelles étaient mises en cause, Martin Luther devenait un homme véritablement obstiné.

Il est possible de juger tout homme, ou tout mouvement, au moyen de cette déclaration de Jésus : « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7 :20). L’historien Henry C. Vedder fit le récit des instructions que Martin Luther donna aux princes germaniques, lorsque des milliers de paysans, qui l’avaient sincèrement suivi dans sa révolte contre Rome, se révoltèrent contre ces princes arrogants :

« La rébellion n’est pas un crime méprisable, mais un grand incendie qui brûle et dévaste un pays ; par là, comprenons que le tumulte engendre des meurtres, du sang répandu, de veuves et d’orphelins, et qu’il détruit tout, comme la plus grande des catastrophes. En conséquence, n’importe qui pourrait être amené à frapper, étrangler et poignarder, secrètement ou en public, tout en se souvenant qu’il n’y a rien de plus venimeux, pernicieux et avilissant, qu’une rébellion humaine. C’est la même chose lorsque quelqu’un doit abattre un chien enragé ; si vous ne le tuez pas, c’est lui qui vous tuera, et toute la contrée avec vous.

« Laissez la force civile agir en toute légitimité et frapper aussi longtemps qu’elle puisse encore bouger un muscle. Car vous avez un avantage : les paysans ont mauvaise conscience et ils ont acquis des biens illégitimes ; à chaque fois qu’un paysan est tué, il perd son corps et son âme, et va, pour toujours, au diable. L’autorité civile, cependant, a la conscience pure et des biens légitimes ; elle peut dire à Dieu, en toute bonne foi : “Vois, mon Dieu, tu m’as désigné comme prince ou seigneur, je n’ai aucun doute à ce sujet, et tu m’a confié une épée contre des scélérats” (Romains 13 :4) En conséquence, je dois punir et frapper aussi longtemps que je peux bouger un muscle ; à toi de juger et d’approuver. Ainsi, qu’elles sont merveilleuses, les occasions qui permettent à un prince de gagner plus facilement le ciel en répandant le sang, alors que d’autres y parviennent avec des prières » (A Short History of the Baptists, pages 173-174).

On pourrait s’interroger : « Si ces déclarations viennent d’un réformateur envoyé par Dieu, que vaut la véritable religion ? » Ces paroles pouvaient-elles venir directement du Saint-Esprit divin ? Etait-ce le Christ ressuscité qui utilisait cet homme pour purifier Son « petit troupeau ? »

Il est vrai que Luther et Calvin furent tous deux des hommes de religion motivés. L’esprit de Luther était sans cesse torturé par un sentiment de culpabilité. En mettant exagérément l’accent sur le salut par la foi seule, Luther essayait de concevoir un système comme un autre, où la loi et la justice de Dieu n’auraient plus leur place.

Ses tourments spirituels et personnels n’auraient eu qu’un impact limité, en Allemagne ou de par le monde, si Luther n’avait pas éveillé les instincts politiques et financiers des princes germaniques. « Il n’est pas erroné de dire que les motifs qui ont poussé à la révolte luthérienne étaient, pour une large part, plutôt d’ordre profanes que spirituels » (Alfred Plummer, The Continental Reformation, page 9).

Luther était têtu et obstiné, notamment lorsqu’il insistait sur la foi seule et sur le rejet d’un grand nombre de passages bibliques, qui enseignent l’obéissance.

La Bible enseigne que « le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4). Il s’agit ici d’une référence aux Dix Commandements – la loi spirituelle écrite du doigt de Dieu. L’Epître de Jacques explique que « quiconque observe toute la loi, mais pêche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, Celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu commets point d’adultère, mais tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté » (Jacques 2 :10-12).

Quelle est la loi qui interdit l’adultère et le meurtre ? Il est manifeste que l’apôtre Jacques se référait aux Dix Commandements, et il conclut en nous recommandant de parler et d’agir selon cette loi. C’est également ce que disait Jésus-Christ. En effet, lorsqu’un jeune homme vint Lui demander de lui montrer le chemin de la vie éternelle, Jésus répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements ». Ensuite, Il énuméra quelques-uns des Dix Commandements (Matthieu 19 :16-19).

Ignorant totalement son contenu parallèle, en tout point, aux enseignements de Jésus-Christ, Luther déclara avec dédain que l’Epître de Jacques « comparée aux Epîtres de saint Paul n’est qu’une Epître de paille : elle ne contient absolument rien qui rappelle la raison de l’Evangile » (Alzog, volume 3, page 208). Luther avait arbitrairement rejeté en bloc l’Epître de Jacques, parce qu’elle n’était pas conforme à ses propres doctrines !

Au sujet du cinquième livre de la Bible qu’il avait également rejeté, Luther déclara : « Nous n’avons rien à espérer, ni à voir ni à écouter venant de Moïse. Laissons Moïse aux Juifs, auprès desquels il a été envoyé comme un miroir de Saxe, il n’y a rien le concernant qui nous permette de faire la différence entre les païens et les chrétiens, et nous ne devons pas nous y référer » (Alzog, volume 3, page 207).

Puisque Luther considérait que Moïse était lié à la loi divine – que ce réformateur avait en horreur – il considérait qu’il ne fallait pas tenir comptes des livres inspirés de Moïse.

En revanche, comme son écrivain favori était l’apôtre Paul, il aurait été intéressant de connaître la réaction de Luther aux paroles inspirées de l’apôtre, adressées à Timothée : « Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Ecriture est inspirée de Dieu » (2 Timothée 3 :15-16). N’oubliez pas que, durant l’enfance de Timothée, les seules Ecritures rédigées étaient les livres de l’Ancien Testament.

Luther aurait dû se souvenir de la description faite par l’apôtre Jean, des saints victorieux qui chantaient « le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau » (Apocalypse 15 :3). A cela, à travers ses écrits, Luther répliqua promptement : « Je ne le le livre d’Apocalypse regarde ni comme apostolique, ni comme prophétique » (Jules Michelet, Mémoires de Luther, Editions Mercure de France, MCMXC, page 226). Il ajouta ensuite : « Que chacun juge de ce livre d’après ses lumières et son sens particulier. En ce qui me concerne, il m’inspire de l’aversion, et c’est, pour moi, une raison suffisante pour le rejeter » (Alzog, volume 3, page 208).

Il s’est, en effet, avéré que Martin Luther rejeta intentionnellement l’autorité d’une certaine partie de la Bible, contre laquelle il éprouvait de « l’aversion ».

Commencez-vous à comprendre pourquoi il y a tant de confusion religieuse à notre époque ? Les protestants actuels ont hérité de Luther – considéré comme le plus important dirigeant protestant de la Réforme – d’un raisonnement obstiné et enclin à rejeter l’autorité indiscutable de la parole divine !

Comme l’a écrit l’historien Georges P. Fisher, au sujet de Luther : « Il ne s’inquiéta point de rechercher la permission explicite des Ecritures pour conserver les rites et les traditions. Il lui suffisait qu’elles ne fussent pas interdites pour être opportunes et applicables. Sa répugnance à se défaire de l’essentiel du christianisme latin, en matière de doctrine, est également évidente » (History of Christian Doctrine, page 283).

Luther lui-même écrivit : « Personne ne peut nier que nous maintenons, croyons, chantons et confessons tout ce qui est conforme à l’ancienne Eglise, et qu’en cela, nous n’inventons rien qui soit nouveau, et nous n’y ajoutons rien non plus, c’est pourquoi, nous appartenons à l’Ancienne Eglise et nous ne faisons qu’un avec elle » (Thomas M. Lindsay, A History of the Reformation, volume 1, page 468).

De leurs propres aveux, les protestants prouvent qu’ils sont le prolongement de l’Eglise catholique, mais sous une forme différente et « apurée ». Luther confirma, lui-même, avec ardeur, l’unicité fondamentale de son mouvement avec l’Eglise catholique !

Pour Calvin, Fisher écrivit : « Il ne nie pas que les groupes chrétiens qui reconnaissent le pape sont “des Eglises du Christ” Il se défend, avec indignation, d’avoir quitté l’Eglise » (History of the Christian Doctrine, page 304). Philip Schaff releva la définition que fit Calvin de l’Eglise historique romaine : « En ce qui concerne l’Eglise visible, nous pouvons même savoir ce qu’elle enseigne à partir de son titre de mère, et comment ce titre qu’elle s’est attribué nous est utile pour la reconnaître » (History of the Christian Church, volume 8, page 450).

L’insistance avec laquelle les dirigeants protestants affirment leur unité fondamentale, avec l’Eglise catholique, et leur identité par rapport à leur Eglise « mère », est fort intéressante.

Dieu identifie l’Eglise catholique

Les premières traductions du Nouveau Testament, par Martin Luther, contiennent beaucoup d’illustrations représentant l’Eglise catholique de Rome, sous les traits de la « prostituée de Babylone ». En parlant de cette compréhension largement répandue, Roland Bainton écrit : « La Babylone déchue est assurément Rome » (Here I Stand, page 258)

D’innombrables livres, pamphlets et tracts protestants l’identifient pareillement aujourd’hui. Ils assimilent l’Eglise catholique à la « grande prostituée » d’Apocalypse 17.

Mais il faut reconnaître que la plupart des écrivains protestants ont cessé de la désigner ainsi. Après la publication de ces Bibles, pamphlets et tracts, ils réalisèrent qu’ils se trouvaient dans une situation embarrassante, car ils se définissaient eux-mêmes !

En effet, l’Eglise « mère » romaine corrompue a donné naissance à des filles prostituées ! Il est possible de découvrir son identité au moyen des éléments clairs et logiques, que la Bible nous donne, et par voie de conséquence, il faut admettre que les Eglises protestantes sont les « filles prostituées » d’une Rome apostate paganisée !

Elles sont sorties d’elle en protestant. Néanmoins, comme nous l’avons vu, elles ont gardé la plupart de ses doctrines et de ses concepts païens. Elles continuent à suivre l’exemple de Rome, en s’impliquant dans les politiques et les guerres de ce monde. En outre, nous avons déjà évoqué l’abondance des témoignages protestants, qui avouent qu’elle est leur Eglise « mère ».

L’historien protestant, Rufus Jones, écrivit que Luther « inaugura une Eglise composée de ceux qui avaient la foi et la vision spirituelle ; une Eglise dotée de capacité et de force pour proclamer la parole de Dieu. Mais, en réalité, il entretint pleinement des vestiges importants d’anciennes croyances, une large “croupe” de superstition, de tradition, de magie, et un lourd héritage venu de l’extérieur » (The Church’s Debt to Heretics, page 228).

En d’autres termes, les protestants gardèrent beaucoup de doctrines et de traditions païennes, héritées de Rome. Nous avons vu qu’un grand nombre de ces traditions avaient un rapport avec les festivités païennes, adoptées par les premiers catholiques sous un déguisement à consonance chrétienne. Nous n’avons pas le droit d’ignorer ces choses !

Les Eglises protestantes sont clairement identifiées par le Dieu tout puissant comme étant les « filles prostituées » de la Rome apostate !

En parlant de tout ce système babylonien, Dieu nous ordonne : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :4).

Qu’allons-nous faire ? Obéir ou désobéir à notre Maître ?

Que va-t-il se passer ?

Toutes ces informations n’ont pas, pour unique objet, d’étayer un argumentaire philosophique contre d’antiques pratiques païennes, encore en vigueur de nos jours – bien qu’il soit important. Le fait d’aborder et de comprendre ce sujet a également pour but de fournir une aide aux chrétiens sincères et zélés – s’ils décident de réagir – à se prémunir contre « l’holocauste » à venir, décrit dans la Bible sous le nom de « grande détresse » ! L’écrivain Adrian Hilton nous montre ce qui est en préparation, actuellement :

« Jésus avait dit que Son Royaume n’était pas de ce monde, et Il fit de nombreux commentaires traitant d’une entente impossible entre le monde et l’Eglise, jusqu’à Son retour. Jusqu’à Constantin, qui démarra un processus de syncrétisme, les chrétiens ne pouvaient pas comprendre la nature de la bête, qui était en train de se mouvoir. Le sabbat juif du samedi fut remplacé par l’édit de Constantin interdisant de travailler durant “le jour vénérable du soleil” dimanche, et la célébration de la Pâque fut déclarée illégale – sous peine de mort. Elle fut remplacée par “les Pâques”, qui étaient fêtées un dimanche, et qui avaient été héritées du culte babylonien dédié à la déesse Ishtar. Le pseudo christianisme romain incita beaucoup de croyants fidèles à s’enfuir dans les montagnes d’Europe et d’Asie mineure, afin d’échapper à la persécution et à la mort. De cette manière, ils purent continuer d’exister à l’abri des regards du monde, en tant que véritable Eglise du Christ. Cependant, la majorité des chrétiens eut peur de l’autorité universelle de la nouvelle union. C’était un empire placé sous l’autorité d’un empereur conduisant une Eglise sous un Dieu. Beaucoup de croyants commencèrent à se demander s’ils n’avaient pas mal compris le concept du Royaume de Dieu – celui-ci étant peut-être l’Eglise elle-même, ou même cet empire christianisé. Donc, l’union inévitable de l’Eglise et de l’Etat fut ratifiée – une union qui devait modeler l’Europe au cours des siècles à venir » (The Principality and Power of Europe, pages 23-24).

Plus loin, Hilton poursuit :

« Les dégâts occasionnés par la réussite de la Réforme furent aussi décisifs que le processus de fédéralisme. Certains grands dirigeants chrétiens évangéliques ont même qualifié cette délocalisation momentanée de Dieu comme étant “la plus importante tragédie jamais arrivée à l’Eglise”. Ils ont déclaré que les protestants avaient “détruit l’unité de la chrétienté”. Ils omettent de mentionner de quelle sorte est la véritable nature du système religieux papal, la profonde obscurité spirituelle dans laquelle il maintient ses fidèles, et son opposition diamétralement contraire au véritable christianisme biblique. Il semblerait que l’unité eût été plus importante à préserver que la vérité. Le concept de chrétienté, dont les pratiques sont pourtant anti-bibliques, semble plus important que les frontières nationales, établies entre principautés, sans considération des libertés garanties à l’intérieur de ces limites.

« Alors qu’il visitait l’Autriche, en 1983, le pape critiqua ouvertement l’existence de “frontières nationales et artificielles” en Europe. Il ajouta : “Les Européens doivent vaincre les confrontations internationales menaçantes des Etats et des alliances, et créer une nouvelle Europe unie de l’Atlantique à l’Oural.”

« En 1988, il poursuivit sur ce même thème lorsqu’il s’adressa au Parlement européen, à Strasbourg, permettant du même coup de s’interroger sur la pertinence de l’intervention d’un dirigeant religieux, au chapitre de l’unité politique. En 1991, le Sunday Telegraph résuma les plans du pape pour “l’évangélisation” de l’Europe, en déclarant : “Il se prépare tout doucement à endosser le manteau qu’il croit solennellement être son droit divin – celui d’un nouveau saint empereur romain, qui régnerait de l’Oural à l’Atlantique” » (pages 36-37).

“Babylone” reprend vie !

Comme l’a mentionné le Sunday Telegraph en Grande-Bretagne, le pape Jean Paul II s’attendait à « régner » sur un nouveau saint empire romain. Néanmoins, une question importante se pose : Sera-t-il réellement « saint » ? Ne sera-t-il pas finalement la résurrection d’un ancien système babylonien Eglise-Etat, condamné par Dieu ?

Dans une prophétie pour notre époque, le prophète Esaïe fit mention d’une vierge, « fille » moderne de l’ancienne Babylone, qui profanerait son peuple (Esaïe 47 :1-9). Dieu qualifie cette Babylone moderne de « souveraine des royaumes » (verset 5). Ensuite, Il déclare : « Tu disais : à toujours je serai souveraine ! Tu n’as point mis dans ton esprit, tu n’as point songé que cela prendrait fin. Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds avec assurance, et qui dis en ton cœur : moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants ! Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, la privation d’enfants et le veuvage ; elles fondront en plein sur toi, malgré la multitude de tes sortilèges, malgré le grand nombre de tes enchantements » (versets 7-9).

Notez les déclarations identiques utilisées à l’encontre de la Babylone moderne, qui combattra le Christ à Son second Avènement ! « Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cœur : je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil, et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugée » (Apocalypse 18 :7-8).

Ce système Eglise-Etat sera bientôt établi en Europe ; il finira par se tourner contre les Américains et les nations britanniques, en déclenchant la grande détresse ! Ce sera une résurgence de l’ancienne Babylone – avec son clergé, son rituel païen, ses doctrines et sa totale indifférence pour les commandements divins. Ce sera une contrefaçon habile du véritable christianisme. Et pourtant, des millions de gens seront séduits !

Pourquoi ?

Parce que la vaste majorité de ceux qui prétendent être chrétiens n’étudient pas la Bible. Ils ne fouillent pas, et ils n’essayent pas de « prouver » toute chose, comme Dieu l’ordonne. En conséquence, de nombreux chrétiens – ainsi que leurs ministres – seront finalement entraînés dans l’euphorie générale de ce puissant système babylonien ! En effet, puisqu’il sera intégré au « mouvement œcuménique », ce système semblera être celui qui convient.

Souvenez-vous des paroles de Jésus : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 :13-14).

Ce même Jésus-Christ de la Bible a également donné cet avertissement : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23).

Les grands fastes, la pompe, les cérémonies et la puissance menaçante de ce système babylonien, qui se profile à l’horizon, seront très impressionnants. Seuls, ceux qui accomplissent sincèrement la volonté de Dieu et qui observent Ses commandements – tous les Dix – entreront dans le Royaume de Dieu à venir : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).

A la fin de Sa parole inspirée, notre Créateur nous dit : « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22 :14-15, version Ostervald 1996). Les enchantements et l’idolâtrie religieuse du système babylonien séduiront des millions d’individus. La vaste majorité des gens accepteront ce système, mais le passage cité précédemment met en garde quiconque « aime et pratique le mensonge ». Les enseignements de la « Babylone » moderne sont remplis de mensonges, d’interprétations erronées et de pratiques païennes.

Selon la parole divine, ce système jouira néanmoins d’une vitalité et d’une puissance momentanée : « Car tes marchands étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et l’on a trouvé chez elle le sang des prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre » (Apocalypse 18 :23-24). Mais quelle sera la fin ? « Alors, un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et on ne la retrouvera plus » (verset 21).

Vous devez AGIR ! Dieu annonce : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux » (verset 2). Ensuite, Dieu dit : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (verset 4).

Dans cette brochure, nous avons brièvement montré que toutes les religions du monde remontent, à l’origine, à « Babylone ». Les religions orientales et africaines sont basées sur beaucoup de faux concepts païens, similaires, en ce qui concerne Dieu et le salut. Elles se sont développées à partir du culte original voué à Nimrod et à sa femme prostituée, Sémiramis. Le prétendu « christianisme » est en grande partie influencé et dévoyé par ces concepts païens.

Où que vous viviez, qui que vous soyez, nous vous recommandons d’étudier sérieusement la Bible, la révélation inspirée que Dieu a mise à la disposition de l’humanité. Pour votre sauvegarde, ne vous contentez pas de lire simplement la Bible pour y ressentir des émotions, ou pour renforcer vos a priori. Apprenez à étudier sérieusement la Bible, pour voir ce qu’elle révèle clairement, et de manière répétitive, au sujet du Dieu Créateur, de la vie éternelle, et de la véritable voie qui y mène. Si vous êtes sincèrement intéressé, et si vous désirez prouver ces choses, demandez-nous de vous envoyer gratuitement l’une de nos brochures essentielles, intitulée La restauration du christianisme apostolique. En outre, si vous souhaitez prendre le temps d’étudier la Bible, inscrivez-vous à notre Cours de Bible par correspondance. Votre inscription sera absolument gratuite comme, du reste, toutes nos autres brochures et publications. Nous vous demandons seulement de réserver un peu de votre temps et de votre énergie mentale, pour étudier diligemment et pour vérifier dans la Bible, si ce que nous enseignons est exact, et de vous prouver à vous-même où la vérité est actuellement enseignée.

Nous continuerons à expliquer les événements prophétiques, qui ont un rapport à la résurgence actuelle de Babylone – et à l’arrivée du Royaume de Dieu. Ce message ne sera pas populaire ! Nous serons harcelés, dénigrés et persécutés, pour vous avoir présenté la pure vérité concernant ce qui va réellement arriver à l’échelle mondiale. Nous ne craignons pas de proclamer toute la Vérité sur le véritable christianisme, et sur l’apostasie dirigée contre lui, par Satan le diable. En effet, le Dieu Vivant n’apprécie ni les bonimenteurs ni les lâches !

« Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :7-8). Le christianisme contrefait de Satan doit être dénoncé, reconnu et rejeté !

Puisse Dieu vous aider à réagir à ce message alors qu’il est encore temps ! Puisse Dieu vous aider à prouver ce que la Bible dit réellement, et à trouver – puis à accomplir – le véritable but de votre vie.

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